Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

vendredi, août 18, 2006

Fernand

Il est grand le mystère de la foi... et encore plus depuis que Fernand Gignac a expiré son dernier souffle... Et oui, l'icône par excellence des années 40 et 50 du Québec s'est vu retiré son permis de vivre au vénérable âge de 72 ans cette nuit ou ce matin, ou en tout cas dans ce coin-là. Je ne suis pas un fan personnel du bonhomme puisque, au contraire, je me plaisais depuis quelques années déjà à en parler au travers de ma tuque devant mes parents, simplement pour alimenter ici et là quelques discussions entre générations sur l'heure du souper. Rien de bien méchant toutefois, puisque avec l'âge, je commence à comprendre plusieurs choses auxquelles mon curriculum de pré-pubère n'accordait strictement aucune importance à l'époque.

Et bien mon cher Fernand, je ne te mentirai pas ; je ne me mettrai pas à écouter en rafale tous les épisodes de "Symphorien"... Je ne ferai pas non plus de recherches afin de savoir d'où te venait cette passion inexplicable pour la pipe et pourquoi encore aujourd'hui certaines de tes chansons sont presquemment voisines de "Yesterday" ou "Stairway to heaven" aux oreilles de plusieurs de mes contemporains... Mais une chose est sûre ; je suis bien prêt à prendre 2 ou 3 minutes de mon temps pour parler de toi ici et ainsi ressortir ma tuque, pour y parler au travers une dernière fois...

Tu salueras Rose et puis Juliette... Ma tuque s'ennuie d'elles aussi !