Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

vendredi, août 01, 2008

Fight !

Blades of steel. Hiver 1988. Plogué sur le Nintendo 8 bits, on essayait encore plus fort que le vrai Mike McPhee de ramener la coupe à Montréal avec les Canadiens, vêtus d'un bel uniforme orange pour l'occasion. Une bonne bagarre gratuite résultant d'une petite bousculade d'abord accidentelle puis finalement intentionnelle permettait à cette époque à plusieurs paires de frères de décompresser et de régler leurs problèmes. 4-5 coups de poings bien placés sur l'adversaire lui assurait immédiatement un 2 minutes au banc des punitions pour avoir perdu le duel de titans. Le belligérant victorieux s'emparait alors de la rondelle et allait tirer au filet sur le gardien qu'on devait contrôler en même temps que tout le reste de la meute. Franchement, du divertissement beau, bon, pas cher. Endossant l'uniforme du petit gars pas d'orgueil puisque je n'ai aucune idée de ce qu'est l'orgueil à cet âge tendre, je verse une larme sur mon pyjama de Mickey Mouse après avoir vu mes gladiateurs orangés brandir le trophée qui ressemble à tout sauf à une réplique de la Coupe de Lord Stanley. Je pèse alors sur Reset, puis sur Power, je sors la cassette, je souffle dedans, je la remets dans sa position semi-permanente, c'est-à-dire dans le NES, et je repars pour une autre colossale chevauchée démesurée, plus grande que nature, où, je l'espère, je ferai gagner le précieux trophée une 24e fois en 3 jours à nos Glorieux.