WTF were you thinking !??

Parfois, on ne pense pas. On agit. On trouve ça trop dur s'asseoir pis réfléchir. Faque à la place, on se lève debout et puis on le fait. Mais parfois (même très souvent) après on se trouve tellement cave de l'avoir fait qu'on se met à rêver de ne justement pas l'avoir fait. Notre mère nous attend immanquablement quelque part dans le détour, pour nous dire quelque chose comme :¨Qu'est-ce que je t'avais dit ? Pis tu l'as fait pareil... Bin assume mon ti-homme !¨Faque on s'essuie, on promet de ne plus jamais le faire mais première chose qu'on fait, c'est recommencer, avec les mêmes avertissements en tête et avec cette fameuse nouvelle sensation de savoir pertinemment bien ce qui nous attend dans curve, qui nous donne encore plus le goût de recommencer... Un peu comme le gars sur la photo, qui savait très bien que, en remettant son costume de Père Noël ce matin-là, il mangerait trois quatre mornifles su'l bord d'la yeule d'enfants terriblement terrorisés de son look de gnome ravagé par la gangraine exposé au soleil trop longtemps en phase terminale avancée paralysé d'la face. Mais pourtant, sa mère l'avait lui aussi probablement averti. Mais il s'en est allé et a fait à sa tête parce que OUI, Mesdames, Messieurs, il existe dans ce bas monde des gens pour qui la douleur et le rabaissement personnel sont comme l'essence et le windsher washer pour un char ; une nécessité pour être un être accompli, complet et bien dans sa peau. À tous ces braves hémoglobeux, je dis Merci. Merci d'être là quand moi-même je me demande si ce que je viens de faire n'est pas une grave erreur... Si ce que je viens de faire n'est pas complètement idiot... Vous êtes là, toujours là, pour me rappeller que finalement non, je suis pas si pire que ça ! Merci du fond du coeur !!!