Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

mercredi, janvier 17, 2007

La culture, ça se travaille...


C'est qui l'cave qui m'obstinait l'autre jour que les noix de cajou poussaient dans un arbre SANS coquille ?? Heille, CAPITAINE !! Une NOIX ! Les glands, les pistaches, les arachides, les noix du Brésil, les amandes, les noix de Grenoble, ça vient dans des coquilles... Veux-tu bin m'expliquer pourquoi les cajous auraient fait exception ?? La culture mon cher ami, ça se travaille...
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En cherchant à enrichir la mienne justement, j'ai découvert pourquoi les mautadits cajoux coûtent aussi chers ;
Après une récolte manuelle, les noix brutes sont étalées et séchées environ une semaine et régulièrement remuées pour que le séchage soit uniforme.
Les coques sont ensuite ramollies dans un bain de vapeur à une température de 100 °C puis rendues cassantes par un passage de plusieurs minutes dans un four à 125 °C, opération qui permet de libérer le baume qui est récupéré à ce moment-là.
Les noix sont alors décortiquées, parfois grâce à une presse manuelle pour ne pas abîmer les amandes, débarrassées de la pellicule adhérant à celles-ci et calibrées.
Les amandes sont ensuite grillées une première fois, puis arrosées d'un mélange d'eau, de sel et de gomme d'acacia et grillées une nouvelle fois pour être débarrassées de toute trace d'humidité qui pourrait nuire à leur conservation.
En phase finale vient le conditionnement en emballages sous vide pour éviter leur rancissement.
[...]
La prochaine fois que quelqu'un vous offre des noix de cajou... Ayez l'obligeance d'accepter sur le champ, en pensant à tout ce que ces pauvres petites noix ont dû endurer avant de se retrouver dans votre bouche...