L'art visuel

Des fois, j'ai le goût de m'inscrire au Certificat d'Arts Visuels qui se donne à l'Université de Sherbrooke juste pour venir en aide aux pauvres gens des régions qui sont au bout du rouleau côté créativité. Faut pas se mentir : une pancarte d'un gros tas de marde tatoué qui mange un hot dog de 2 pieds en short serrée, c'est pas supposé attirer la clientèle... si ce n'est, comme moi, que pour la prendre en photo. Le jour où je vais vouloir engraisser de 3 livres juste à respirer l'odeur de la cuisine d'la place, c'est probablement là que je vais faire affaire. Le jour où je vais vouloir rendre mes pantalons aussi graisseux que les pointes de pizza vendues su'a Main à Hampton Beach en m'essuyant dessus après m'être graillé d'une patate frite format familiale, c'est indéniable que c'est sur l'homme d'affaires derrière cette brillante image marketing que je vais me rabattre. Et le jour où je vais vouloir faire de ma blonde une femme comblée le jour de son mariage, c'est assurément là aussi que je commanderai le repas des noces, c'est-à-dire 400 hots dogs steamés, 200 hamburgers all dressed, bin d'la patate frite et des nionon rings sucrés pour dessert.