Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

vendredi, décembre 08, 2006

Ma mère

Tous les petits gars aiment leur mère. Qu'elle soit chauve, grosse, laide, albinos, gangraineuse ou visqueuse, notre mère reste notre mère du jour où on lui a endommagé en bonne et due forme les parois intimes jusqu'à celui de notre mort. Ce lien invisible qui unit la mère à son fils est presque aussi fort que celui qui unit les Trekies à Star Trek... Et j'ai bien dit "presque", pour ne pas offenser les plus fanatiques...
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La mienne, Francine (j'ouvre ici une porte IMMENSE pour que mes lecteurs y aillent de leurs meilleures blagues concernant la possibilité selon laquelle j'aurais 2 mères...) est une femme extraordinaire, boomeuse, qui aime pas mal tout ce qui est quétaine et qui fait tellement bien à manger que c'en est épeurant d'avance pour n'importe quelle de mes prétendantes. Bref, je l'adore. Et je tenais aujourd'hui à vous partager cette célèbre tranche de vie où, alors âgé d'à peine plus de 7 ans, j'étais assis dans le siège arrière de la voiture familiale, en vacances... Ma mère venait de découvrir les joies du radio-cassette (5 ou 6 ans en retard certain) et nous cassait les oreilles depuis avec les meilleures chansons de 2 chanteurs que je trouvais à cette époque hautement insignifiants, et j'ai nommé Neil Diamond et Tom Jones. J'en ai presquemment fait une overdose ! De She's a Lady à Sweet Caroline en passant par What's new Pussycat ?... Pu capable... Je m'étais alors fait la promesse solonelle (probablement la première de mon existence) que plus jamais je n'écouterais, volontairement ou involontairement, du Tom Jones ou du Neil Diamond de ma vie.
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17 belles années et des poussières plus tard, j'imagine mal ma vie sans Tom et Neil. Je n'ose à peine croire qu'il est possible de vivre en 2006 en ne sachant pas par coeur ne serait-ce qu'une seule de leurs chansons. Je rêve du jour où on scandera mon nom au mariage d'un ami pour me forcer à monter sur scène et entonner Sweet Caroline, en chorégraphiant chacun des vers de la célèbre chanson...
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Maman, je t'aime
Extrait de "Le livre des plus grands clichés du monde entier"

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Scott t'as pas 2 mères toi ?

7:36 p.m.

 
Blogger le prof actuel said...

À l'utilisateur anonyme (que je soupçonne d'être en fait un certain Louis) je dis simplement : FUCK YOU

9:25 p.m.

 

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