Canne à sucre ou Le Renard, le Porc-Épic et le Goéland
- Les sushis : beaucoup de difficulté à imaginer ma vie sans eux... pourtant, je n'aime pas le poisson plus que ça... mais les sushis !! C'est inexplicable, mais primordial.
- Les pistaches : d'où me vient donc cette attirance magnétique pour cette petite cousine verte de l'arachide ? En manger 10 000 en 2 heures pourrait être envisageable, si jamais quelqu'un acceptait de les ouvrir à ma place. Bref, n'en achetez pas si vous avez l'intention criminelle de ne pas les partager et de les manger à 10 pieds ou moins de ma face.
- Le fromage : bleu, en crottes, gouda, suisse, cheddar, brie, parmesan, de chèvre, émanthal, cottage, en crème, mozzarella, brick, NAME IT, je les aime tous, sans exception. De très bonne augure concernant mon futur cholestérol, le fromage est presque un ennemi ; il connaît mes points faibles et sait mieux que quiconque comment m'achever... Pourtant, je m'y accroche, je m'y perds, je m'y aventure... Le fromage, point final.
- Le sucre : par sucre, je n'exclue pas le chocolat, mais je privilégie de toute évidence les jujubes, les bonbons, les COCHONNERIES comme le diraient nos mères devant l'étalage du dépanneur pour ne pas avoir à nous en acheter ne serait-ce qu'un seul, à 5¢ ! C'est mon côté "petit gamin en quête de sensations fortes légales" qui ressort chaque fois. Les Jolly Ranchers, Starburst, Poppers, Nerds Rope, Melons sûrs, framboises suédoises... encore une fois, NAME IT, c'est ma fin, mon vice, ma seringue, ma dose...
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Le Renard, le Porc-Épic et le Goéland
Il était une fois 3 animaux fort différents mais Ô combien identiques à la fois. Le Renard était tout un personnage, à qui on osait prédire, sans avoir peur de se tromper, un brillant avenir. Le Porc-Épic était quant à lui un aventurier avoué, qui ne craignait aucunement le danger, allant même jusqu'à repousser toutes les limites et à défier la mort comme d'autres respirent. Finalement, le Goéland était un sympathique personnage, qui aimait les précieux souvenirs quotidiens que lui garantissaient chacune de ses observations et chacun de ses agissements.
Nos trois camarades se connaissaient. Peut-être pas autant qu'ils ne l'auraient voulu, mais bien assez pour célébrer dignement chacune de leur rencontre, qu'elle ait été de fortune ou préméditée. Dans le malheur comme dans le bonheur, il leur arrivait fréquemment d'apprécier ce que le destin décidait de leur laisser en passant. Dans le cas contraire, ils se faisaient un devoir commun de rapidement trouver un moyen de rendre mémorable n'importe quel accouchement de mouche.
Par un bel après-midi d'automne, le Porc-Épic appella le Goéland pour lui annoncer une mauvaise nouvelle ; Renard avait eu un accident mineur mais comme il ne s'en était pas suffisamment inquiéter au départ, celui-ci était depuis devenu presque majeur. Il était à présent héberger chez les Marmottes et son séjour là-bas prendrait fin aussitôt sa santé revenue. Mais ne nous mentons pas ; chaque animal sait à quel point l'ambiance et l'odeur de la maison des Marmottes est réputée comme étant assez ordinaire, à la limite de la déplaisance. C'est pourquoi une visite improvisée su'l side par nos deux autres bebittes (appellons-les comme ça) allait rendre au Renard les mêmes, sinon de meilleurs résultats que l'absorption de tous les médicaments que les Marmottes lui préparaient jour après jour.
Ainsi donc, le Porc-Épic et le Goéland, après s'être arrêtés chez Monsieur le Raton-Laveur pour lui acheter quelques cochonneries d'usage (pommes de terre trempées dans la boue, cônes à la toundra et autres feuilles d'érable croquantes) se pointèrent chez les Marmottes. Le visage du Renard valait cher lorsque celui-ci se rendit compte de la présence de ses visiteurs. Bien malin celui qui aurait pu enlever le sourire au milieu du visage de cette chose rousse modifiée en raison de santé. S'en suivirent quelques parties de cartes et une savante dégustation de vers de terre aux pissenlits, entrecoupées par un vent du nord ici et là.
Devant l'éventualié où il fallait bientôt laisser le Renard se reposer, le Porc-Épic décida de précipiter un peu les choses. Après s'être informé à la doyenne des Marmottes concernant l'effet que pourrait avoir l'absorption immédiate d'une délicieuse tête de violon fumée par le Renard étant donné sa médicamentation et en avoir soutiré une réponse plus que satisfaisante, le Porc-Épic invita ses deux acolytes à le suivre hors de la tanière. Chacun leur tour, les trois protagonistes goutèrent aux têtes de violon, en appréciant silencieusement le décor automnale qu'occasionnait depuis quelques semaines le début des vacances du soleil. À la fin de cette petite collation sournoise, le Renard, peu locace, émit néanmoins le désir de se retrouver dans son lit, afin de profiter d'un sommeil réparateur impromptu qui semblait inévitable à présent. Les deux autres se firent alors un plaisir de le lui conduire, s'assurant avant leur départ d'avoir correctement installé leur ami devant un documentaire sur les coupes à blanc et quelques petites gâteries advenant une faim innatendue et imprévisible...
Avec le sentiment du devoir accompli, le Porc-Épic et le Goéland avaient à leur tour une envie de type inévitable ; celle de rassasier leurs estomacs qui criaient depuis quelques instants famine. Et il n'était pas question de le faire en se gavant de plates feuilles mortes ; s'il fallait le faire, ils le feraient de manière royale. Ils achetèrent donc les ingrédients nécessaires à la fabrication d'un sandwich de type racing que le Porc-Épic avait déjà goûté lors d'une visite à St-Malo. En empilant l'un par dessus l'autre filets d'escargots, feuilles de lilas sauvages, terrine d'abeilles entières confites, rehaussés par un soupçon de rosée du dimanche, les deux animaux s'attaquèrent férocement à ce qu'ils se plussent d'appeller plus tard "le sandwich de la victoire".
Repus, l'un devait toutefois quitter l'autre pour aller rendre service à un autre animal dans le besoin. L'autre en profita pour regarder, bien installé dans son tas de brindilles chaudes et humides, la première partie de l'année de curling de fourmis, en compagnie sournoise du Panda, venu faire son tour, fraîchement descendu de son île.
La Morale de cette fable, qui finalement ne ressemble pas plus à une fable que mon cul à un lampadaire, serait la suivante :
"La présence d'un ami est toujours plus rassurante que celle du bistouri"
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