Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

vendredi, mars 28, 2008

Le vendredi soir typique

On est vendredi ! Les Canadiens viennent de gagner... ENCORE !! Ça sent la coupe comme en 1993 !! Quel match ! Quelle victoire ! Quelle équipe ! L'écoute d'un petit film de 1985 se prêtait bien ce soir à la célébration, selon mon invité et moi-même... Et croyez-moi, les techniciens de chez Illico Télénumérique ont travaillé dur pour réaliser notre petite gourmandise : ils ont dû trouver parmi leurs piles de paperasse et de films d'anthologie le film de répertoire qu'on a précieusement sélectionné : TROLL... Ouf... Quel film ! Quel suspens ! Quelle réalisation ! Voici le topo :
"Un troll s'attaque aux gens de grandes tailles, les pique à l'aide d'une bague qui flashe en vert dans le noir et les transforme de cette manière en biodôme et vivarium ambulants"... 9 oscars en 1985.
Voici aussi pour vous notre top 10 des films à voir, à revoir et à rerevoir après avoir reçu la communion des mains de Jimi Hendrix ou de Jim Morrison :
  1. TOUS les Child Play : le 1, le 2, le 3, le 4 et SPÉCIALEMENT le 5 !!!
  2. TOUS les Leprechaun : le 1, le 2, le 3 et le 4
  3. Coming to America en français
  4. Grandma's boy en français


mercredi, mars 05, 2008

Un malaise roulant

Le bonhomme Lavigueur a pas bin bin de jasette...

Pis notre beau Ti-Claude Charron fait rien pour l'aider...

Un bon moment de télévision parsemé d'une centaine de malaises... Bravo !

La fête à Jo

C'est la fête à Jo samedi. Il aura 6 ans !!
Que fera-t-il selon vous ?
Et bien selon mon coloc et moi-même, il testera sa cote de popularité et mettra du même coup celles de toute son école en jeu ! Avez-vous déjà réalisé à quel point notre survie sociale d'enfant dépendait à l'époque du nombre de fêtes auxquelles nous étions invités ? Et jusqu'à quel point inviter quelqu'un à sa propre fête pouvait servir de monnaie d'échange, voire de chantage concernant certains privilèges ou services à êtres rendus ?
¨Tu me donnes ta collation ? Come On, pleeeeeeeease !! Si tu me la donnes pas, je t'inviterai pas à ma fête...¨ WOW !!! De vrais petits coureurs des bois en pleine négociation ! Et qu'amenait-on exactement dans ces fêtes ? Le cadeau que notre mère avait précieusement pris le soin d'acheter en consultant la mère du p'tit fêté évidemment. Pourquoi se casser la tête à 6 ans ? Aaaah... Quels beaux souvenirs de centaines de visages de monde qui prétendaient être nos meilleurs amis mais dont on ne se rappelle même plus du nom aujourd'hui... Mes enfants n'ont qu'à bien se tenir ; des fêtes aussi exigeantes côté popularité, ils y auront droit eux aussi !

C'est un fait


Quand ton article de journal commence par la phrase suivante :

¨Bientôt les élections municipales dans la ville de la Bay area, parmi les candidats deux se distinguent du lot: "Chicken John" le clown et Georges Davis un leader nudiste¨...

Ton article de journal vient instantanément de perdre la crédibilité que tu essayais de lui donner en couvrant un sujet sérieux...

Et puis au pire... si tu trippes tant que ça à te promener tout nu pour faire ton épicerie ou sur le fait de te déguiser avec des gros pantalons et des chandails à froufrou... es-tu vraiment obligé d'en parler quand tu te présentes aux élections municipales ?
Prenez moi par exemple ; j'ai déjà pas mal cerné le genre d'affaires que je dirais pas dans l'éventualité où la politique municipale m'intéresserait. Mon discours de présentation ne ressemblerait pas à ça :
¨Mesdames, messieur, bonjour !
Je m'appelle Mathieu Brodeur, j'ai 26 ans, j'enseigne au primaire et je joue à des jeux vidéos 4 ou 5 fois par semaine. J'habite avec mon meilleur ami de maternelle et, à l'occasion, j'aime terroriser les livreurs de pizza. Les concours de pets sont monnaie courante dans mon cercle d'amis et Rocky Balboa est mon idole¨.
Alors chers tatas qui visent la mairie, réfléchissez avant de parler s'il vous plaît.
Merci

Coeur à prendre

Mesdames, mon cousin Sylvain est célibataire. Il porte la moustache assortie, dois-je vraiment vous le faire remarquer, à son mono-sourcil. Sa collection de bas blancs a remporté le 1er prix de l'exposition agricole de St-Judas-de-Fabreville 5 années de suite et son inqualifiable passion pour les plantes artificielles lui a rendu de prodigieux services comme celui de dénicher en 1996 son emploi de préposé dans le département des choses faites en plastiques au magasin général de son village natal. Son coeur est à prendre (depuis toujours) et il n'attend plus que vous, pour torrifier ses chaudes soirées d'hiver passées seul ou presque, étant donné que 4 des 5 couleuvres qu'il a hébergées pour l'hiver ont survécu. Faites vite Mesdames, ce sourire angélique ne restera pas éternellement en location ; sachez profiter du moment présent, saisir la chance et grimper à bord du train du destin, avant qu'il ne frappe mon cousin en plein visage une troisième fois...

Rire un bon cou

J'avais un torticoli la semaine passée et j'ai décidé de prendre les grands moyens pour le guérir en visitant la pharmacie la plus près de chez moi, c'est à dire celle l'autre bord de la rue. J'ai hésité entre elle et celle juste à côté de chez moi, mais celle l'autre bord de la rue avait l'air plus drôle...
Plus drôle ?? Oui plus drôle !! Parce qu'au Québec, on le sait ; la vocation première des pharmacies depuis 4 ou 5 ans, c'est de premièrement pousser comme des mauvaises herbes et puis, deuxièmement, d'offrir le concept le plus loufoque possible, en autant qu'il s'éloigne du but premier de l'entreprise, soit de nous aider à choisir la meilleure d'entre elles concernant la guérison des bobos de Monsieur et Madame Tout-le-monde.
Donc plus besoin de parler de pilules, de spéciaux ou de qualité ; juste être capable de faire rire assure aujourd'hui à n'importe quelle pharmacie la prospérité.
J'ai donc réglé mon problème de cou en riant un bon coup avec le pharmacien qui était capable non seulement de faire des pets de d'ssous d'bras mais qui était aussi capable d'épeler certains mots vulgaires à l'envers comme SIROTILC ou NIGAV. Hahaha ! Merci Monsieur le Pharmacien pour ces bons soins !

Salvador Dali au Québec


Avant sa triste mort, le célèbre peintre Salvador Dali a effectué un bref séjour au Québec, entre les mois de novembre 1973 et mars 1974. Si on se fie aux livres d'histoires, il y aurait peint quelques toiles mais aurait dédicé d'en conserver une seule, soit celle efectuée le jour de son départ, le 5 mars 1974. En mémoire de ce brillant artiste, voici donc pour vous cette oeuvre intitulée ¨Point final¨