Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

lundi, février 26, 2007

Le deuil

Tout au long de sa vie, un individu normal sera malheureusement confronté au chiant processus de deuil quelques fois. Les plus "chanceux" n'auront qu'à le côtoyer 5 ou 6 fois alors que les plus malheureux vivront systématiquement avec son ombre au dessus de la tête, comme un épée de Damoclès, presque en permanence. Jeune, on pleure presque à chaque fois qu'on quitte ou perd quelque chose ; de notre hamster à nos dents de lait, en passant par notre collection de cartes de hockey et leur hymen sur la barre de leur bicyclette pour les filles sans oublier notre corne en-d'ssous de nos pieds ou la petite peau morte sur nos lèvres gercées l'hiver... On en est pathétique ! On comprend pas pourquoi ça nous fait chier de perdre ses niaiseries là, sinon que c'était À NOUS... Un enfant, ça n'a rien... enfin presque rien. Les plus chanceux ont 3$ de plus que tous les autres dans leur compte de banque, 2 dents de perdues de plus et 4 bébelles de boîtes de céréales dangereuses si avalées et/ou ingurgitées. Et un jour, notre père nous apprend qu'il faut en faire notre "deuil". Qu'il faut tout jeter à la poubelle... On haït notre père dès lors, assez en tout cas pour ne pas lui faire de carte pour la maudite fête des pères au mois de juin dans notre classe de 3ème année. Et la semaine d'après, on s'en souvient plus. On a oublié... On s'est fait 34 nouveaux amis entre temps et appris à faire 12 nouvelles choses et peut-être même appris 2 nouvelles langues. Puis, un jour, on se réveille, on a du poil en d'ssous des bras, autour et sur la mailloche (pour les moins chanceux), on pue d'la yeule, on a des boutons dans face et autour et sur la mailloche (pour les moins chanceux)... En vomissant notre veillée dans la toilette du McDo le plus proche du Centre-ville le soir de notre 18ème anniversaire, on fait notre deuil... celui de ne plus être capable de jouer avec une araignée poilue sans être écoeuré pour en vomir partout, tout le temps.
That was nice and simple...

dimanche, février 25, 2007

You're my boy Blue

Actor Patrick Cranshaw, who achieved cult-like status as fraternity brother "Blue" in the 2003 comedy "Old School," has died. He was 86....
You're my boy Blue... You were OUR boy Blue... Rest in peace Blue...

Meilleure chance la prochaine fois, Mike "Iron Stomach" Milroy

Les jeux sont faits : c'est "Big Fat" Paul O'Hara qui a remporté la Palme du Gros Criss de Lard par excellence de l'État du Michigan, en défaisant Mike "Iron Stomach" Milroy en finale de la populaire et annuelle et prestigieuse et très courue et intellectuelle compétition de mangeur de restants de buffet chinois. Paul a en effet ingurgité 34 saucisses cocktails enroulées de bacon frites, 45 cuisses de grenouilles frites, 65 ailes de poulet frites, 22 spare ribs frits, 16 hot-dogs frits, 21 tacos frits, 25 filets de poulets frits et 44 whippets pour dessert, frits faut-il vraiment le préciser. Le colosse de 512 livres était fier de sa performance, en précisant que ce sont ses 14 années d'entraînement qui lui ont permis de réaliser cet exploit aujourd'hui reconnu à l'échelle nationale dans son beau pays d'origine. Il aurait d'ailleurs été approché, immédiatement après son haut fait d'armes, pour apparaître dans les nouvelles publicités de la chaîne de restaurant Taco Bell pour, on le devine facilement, sensibiliser la jeunesse américaine à suivre ses traces.
...
À voir, pour son sarcasme et sa dérision bien huilés, Idiocracy, de Mike Judge...

samedi, février 24, 2007

Bon appétit ??????


Je m'insurge ; qui sont les personnes qui trouvent un plat comme celui-ci appétissant !??? Une tête de poisson avec les yeux et tout le kit dans mon assiette !? Non MERCI ! Anyway, c'est quoi que t'es supposé faire avec la tête ?? La manger ?? NO WAY ! C'est impossible ! Sinon, quoi ? La regarder ? Tremper tes frites dans les globes oculaires d'la perchaude ? Licher les branchies d'la barbotte pour goûter tous les ingrédients séparément ? Cibole, expliquez-moi, je ne comprends pas ! Quand on me sert une cuisse de poulet, on me met pas la tête d'la défunte volaille entre ma salade au chou pis ma tite sauce brune... Alors pourquoi le ferait-on avec le poisson ?? C'pas ça certain qui va faire augmenter sa cote de popularité chez les enfants. Du poisson en plus de ça, ça PUE !!! Pas besoin de nous fournir en plus l'image d'la face du responsable. Franchement, j'essaie de comprendre... pis j'y arrive pas.

Repas gastronomique... de qualité

Time Squares, NY... Un arrêt incontournable avant d'aller vous coucher ; le White Castle... De délicieux hamburgers STEAMÉS vous y attentent, dans leur petit boîte individuelle, STEAMÉE elle aussi, servis avec des frites strippées comme au Coq Rôti, probablement STEAMÉES elles aussi !!! Rien que d'y penser me donne le goût d'y retourner sur-le-champ et m'en commander une douzaine à moi tout seul !!!! Mais mon bon jugement, ma belle logique m'en empêchent, sous prétexte que mon investissement culinaire ne serait pas vraiment rentable... Maudite rationalité... Maudit sens des responsabilités...

vendredi, février 23, 2007

Au seeeeecoooours !!!!!!

Mon Dieu que c'est épeurant les pantins de ventriloques !!!! Y'en a pas un qui soit beau ou qui ne fasse pas peur... Gamin, j'ai fait des cauchemars pis mouillé un tonne de culottes à cause de cette race de nabot là. Coudonc, c'tu un pré-requis pour faire de la ventriloquie que d'avoir une marionnette qui empêche tous ceux qui l'imaginent après le spectacle de dormir ?? Coûte trop cher en faire une belle ? Passe trop inaperçu ? Focuseraient pas assez sur le pantin pis trop sur le ventriloque autrement ? C'est quoi le deal exactement ?? Va falloir que quelqu'un accepte un jour de vendre le punch sinon l'industrie de la ventriloquie connaîtra une fin prématurée. Et Dieu seul sait que ça serait dommage...

jeudi, février 22, 2007

Combien de fois... ?

Combien de fois ai-je vu ce passage du film TMNT II, à jeun, en gueulant comme un défoncé les paroles en anglais que je ne comprenais que dalle, sauf le maudit couplet que ma mère devait connaître par coeur à force de me l'entendre crier 230 fois par jour ?

Des millions de fois...

Combien de fois ai-je entendu cette COLISS d'intro d'émission-là ??

Des millions, peut-être même des milliards de fois...

Combien de fois ai-je poliement refusé une Laurentide qu'on m'avait cordialement offerte en me rappellant cette publicité des années '80 ?

Au moins 3 ou 4 fois...

Et finalement, combien de fois ai-je eu HONTE d'être québécois en écoutant cette émission-là ?

Je ne le sais pas... j'ai arrêté de compter après la première semaine de diffusion...

La terre tourne, askiparè

Ah l'adolescence... !! Définitivement la période de ma vie où j'étais le plus laid... pas juste un peu là... C'en était presque épeurant ; tout était là : les lunettes trop grosses, l'eau dans 'cave, les cheveux gras, les grands bras, les mauvais souliers et les crousse de boutons saaaaales... Y manquait juste les broches et j'aurais eu mon nom dans les livres d'Univers Social du nouveau programme de l'éducation... pour faire peur aux enfants genre.
Anyway, c'pas la laideur qui m'empêchait d'avoir de la testostérone !! J'en avais tellement d'ailleurs à cette époque que l'avénement d'Ebay 10 ans plus tôt m'aurait probablement permis de la vendre et de devenir multimillionnaire sans nécessairement lever le petit doigt... Et la grande majorité de tous mes fantasmes avait un nom : Alicia Silverstone. God Damn !!! Elle me faisait chier à terre... et m'aurait facilement fait accepter de manger ce dégât si elle me l'avait demandé. J'étais jeune... et plutôt con, facilement impressionnable. Je le suis encore un peu, je pense. En fait, j'en suis sûr ; je suis encore et toujours le ti-cul aux boutons de la rue Bégin qui trippe en cachette sur Véronique Bannon dans Watatatow, qui regarde les autres rouler les joints sans rien dire et surtout sans oser y toucher quand il me passe sous le nez. Je suis souvent encore le gars qui mangerait un hot dog steamé en attendant l'autobus, avec mon sac à dos sur UNE épaule. Je pense encore des fois que mes parents ont pas rapport quand ils disent :"Tu verras bin quand t'en auras des enfants... tu penseras pu de même". Ça m'arrive encore, voire tout le temps, de me lever et de commencer ma journée en allant pisser, en chantant dans ma tête un tube de "Aqua" en imaginant la chanteuse toute nue sous la douche avec moi et Gwen Stefani... Bin oui... C'tait pas trop impliquant à l'époque... bin simple... le genre de niaiseries de gars de 15 ans... Ahhhh Alicia...
C'est d'ta faute ma maudite pas fine

vendredi, février 16, 2007

Une perle, enfin retrouvée !!!

GAI GAI SUPER GAI,
MOI JE SUIS GAI TOUTE LA JOURNÉE
GAI GAI SUPER GAI,
JE SUIS GAI MÊME DANS LA SOIRÉE
GAI GAI SUPER GAI,
DU MATIN AU SOIR JE NE PENSE QU'À SCHTROUMPFER
GAI GAI SUPER GAI,
JE VEUX M'AMUSER JE VEUX M'ÉCLATER !!!
LA SAMBA SAMBA-BA GAI, LA SAMBA SAMBA-BA GAI GAI BATOMMBÉ !!

Quoi tu fais ce soir ?

Wong : "Kim ? Ça va !? "

Kim : "Bin oui ! Toi ?"

Wong : "Mets-en ! Heille, gros party à soir... chez Linh... ça t'tente-tu ??"

Kim : "Ouaaaaanf... Oui pis non mec... je suis comme un peu occupé ce soir..."

Wong : "Occupé mon cochon... c'est qui cette fois-là ? Läm ? Diîhnh ? "

Kim : "Non non mec... c'est que vois-tu, depuis 3 ans maintenant, j'hypothèque un vendredi soir sur 2 et je me pratique en cachette dans ma cave pour pratiquer le thème de Super Mario Bros à la guitare !!"

Wong : (Long silence) "Mario Bros... à la guitare... Pourquoi faire ?

Kim : "Pour absolument rien, c'est ça la beauté de la chose !!!"

Wong : "Oooooook... 3 ans... c'est pas un peu long ???"

Kim : "Bin moi, je me pratique sur, tiens-toi bien mon ami, 2 guitares EN MÊME TEMPS !!! Malade han ???"

[Téléphone qui raccroche]

Définition revue et corrigée

Neige : f.s. Précipitation de marde qui est dont belle quand elle tombe pour la première fois de la saison mais qui est déjà crissement moins belle quand elle nous tombe dessus pour la deuxième fois. Les enfants l'adorent et la chérissent parce qu'ils n'ont pas à la pelleter, à l'enlever de sur leur char, à l'endurer (voir définition de "enfant" où l'on explique le phénomène de leur incapacité à faire la différence entre ce qui est chaud ou froid, incapacité qui disparaît généralement autour de 13 ou 14 ans) et en font même des momunents de neige, qu'ils défendent avec rage dans les cours d'école, allant même jusqu'à crever les yeux des autres enfants qui s'attaquent à leur maudit bonhomme de neige qui de toute façon aurait soit fondu ou tombé en ruine dans la semaine suivant sa fabrication. Matériel surutilisé au cinéma, la neige y apparaît toujours belle et amusante, attirante et, à la limite, sensuelle, ce qui nous porte à croire que lorsque celle-ci est présente dans un film, il s'agit automatiquement d'une oeuvre de science-fiction. Populaire aussi du côté musical, on en vient rapidement à fermer la radio ou à crier "FARME TA YEULE" 2 jours après le temps des fêtes quand on entend le gars qui chante sa maudite chanson "Let it snow". Certaines personnes aiment tellement la neige qu'elles lui réservent chaque année un beau carnaval, où les activités les plus populaires sont se saoûler la gueule (pour oublier la maudite neige), pisser dans la neige (pour faire fondre la maudite neige) ou fabriquer des hôtels de glace (pour se réchauffer comme on peut de la maudite neige). Au printemps, après 6 longs mois de cohabitation avec elle, tout le monde célèbre son départ... en en mettant dans leur congélateur pour pouvoir manger de la tire dessus au mois de juin (gna gna gan, beau grand dadais que voilà !!).

Les proportions

"Les otites moyennes (otitis media) sont des inflammations de la muqueuse respiratoire qui tapisse la cavité tympanique. Elles sont subdivisées en trois catégories, les otites moyennes aiguës, les otites moyennes chroniques et les otites adhésives. On peut également préciser ces catégories, en ajoutant les otites chroniques suppurées et non suppurées"
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Ça, c'est la précieuse définition scientifique de ce que sont les otites. La mienne, un peu vulgarisée, c'est : "Maudite infection qui fait mal pis qui sert à rien d'autre qu'à faire vendre des pilules au pharmacien" ... Faire des otites à 25 ans... Je pensais que ça se pouvait pas. En fait, je pensais que les otites, c'étaient comme la rougeole ou la picotte, une espèce de maladie d'enfants qu'on a une fois dans notre vie, pour genre nous endurcir et nous faire comprendre un peu c'est quoi la douleur (aussi infime soit-elle dans ces cas-là comparativement à quelqu'un qui tombe dans un bac d'acide ou qui se fait passer dessus par une moissonneuse-batteuse)... Chanceux dans ma malchance, je n'ai pas eu à aller endurer ma maudite douleur à l'urgence au milieu de tous les autres grands éclopés du 13 février, puisque j'ai le bonheur d'être le fils de Carol, un infirmier à la retraite (et non Carole, une infirmière à la retraite, importante nuance) et qu'avec les années, celui-ci s'est forgé un solide réseau de contacts interne, if you know what I mean !!

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Et ce matin dans mon lit, j'en suis venu à me demander si les organes de notre corps étaient gérées par le phénomène des proportions... Autrement dit, je me demande en ce moment si la grandeur de mes oreilles joue un rôle important concernant mon seuil de tolérance aux otites. Est-ce que Monsieur Spock souffre plus que la moyenne quand il en a une ? Est-ce qu'un simple petit rhume aurait pu coûter la vie à Cyrano de Bergerac ? Est-ce qu'Angelina Jolie est plus exposée à mourir d'un cancer de la bouche que le commun des mortels en général ? Est-ce qu'un orgelet fait souffrir davantage les Asiatiques, étant donné la promiscuité de leur ouverture visuelle et la proximité incontrôlable de leurs 2 paupières ? Est-ce que Gene Simmons va à l'hôpital quand il se mord accidentellement la langue ?? Ouf... Que de questions sans réponses en ce glorieux vendredi matin de lassitude ...

jeudi, février 08, 2007

February 8th, 2401 // Population of the earth : Slim to none

Que la vie est belle ! Qu'il est bon de se savoir lié à une seule et même race, l'homme, quand on peut admirer le plus musclé de tous en se disant :"Tabarnak !!! Y'a ti vu les cuisses !!?" en oubliant de focuser sur la grosseur de son sac à progénitures et, par ricochet, sur sa capacité à se reproduire... Tous les plus crétins l'idolâtrent, en se disant que ce n'est pas un petit peu de stéroïdes qui peut véritablement changer quelque chose à leur état de santé... et qui en profitent aussitôt pour arrêter de fumer et boire de la bière pour se mettre à temps plein sur la créatine et les suppléments alimentaires à base de pisse de cheval protéinée. Beau coup ! Et on se retrouve quelques années plus tard avec une population déficiente à peine capable de faire la différence entre un grilled cheese et une tablette de chocolat à la menthe... prête à se reproduire entre frères et soeurs ou entre mère et fils ou advienne que pourra, en autant que le chien soit consentant au moment de l'acte. Plus ils se reproduisent, plus ils s'approchent de la présidence... Plus ils parviennent à recruter de pauvres cons, plus ça sent le port d'armes obligatoire... Plus ils réussissent à s'en faire accroire, plus on y croit, tous ensemble. Et plus ça sent la marde, plus ils aiment ça... Niiice ...

mercredi, février 07, 2007

Ode to a Pubic-R

Y'a tu juste moi qui pense de même ou bedon si la tendance se maintient, va bientôt falloir qu'un scientifique se penche sur la question suivante : "Les poils pubiens sont-ils biodégradables ?"...
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La dernière décennie en a été une où plusieurs moeurs et plusieurs tabous sont tout simplement tombés [au combat]. Pouvez-vous trouver actuellement un homme ou une femme de ma génération qui ne soit pas initié au rasage de ses parties intimes ? Si oui, vous ne serez pas surpris d'apprendre que la dite personne est probablement célibataire... En 2007, c'est un pré-requis... Pas un rasage quotidien ; un simple suivi hebdomadaire fait l'affaire. Simple question de respect...
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Encore une fois, j'en viens à me demander pourquoi je vous parle de ça... Probablement juste parce que je viens moi même de procéder à mon clivage hebdomadaire et qu'en regardant sans aucun regret mes pauvres poils se noyer dans le tourbillon de la toilette, je souhaite secrètement qu'ils parviennent à s'auto-détruire, en n'osant à peine imaginer ce qui arriverait si tous les poils qu'on rase jour après jour décidaient de ne pas être biodégrables et de remonter jusqu'à nous, pour se venger de les avoir idolâtrer dans les années '70 puis jeter à la poubelle dans les années 2000 !!!

mardi, février 06, 2007

Rire des autres

J'apprendrai rien à personne en commençant ce post en disant que s'il y a bien une chose au monde que tout le monde fait, c'est rire des autres ! Qu'on le fasse délibéremment, inconsciemment, souvent ou silencieusement, on le fait pareil ! C'est tellement facile... et on trouve tous que ça fait du bien... ça nous déculpabilise, ça nous déride, ça nous fait surtout oublier qu'on est probablement cette personne-là pour une autre personne, car soyons honnêtes : tout le monde est le Timmy de quelqu'un d'autre, parce que comme le chantait si bien Luc, "Tout l'monde veut qu'tout l'monde l'aime mais personne aime tout l'monde" ...
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Rire des autres, ça se fait généralement de façon TRÈS hypocrite ; jamais dans leur face, toujours dans leur dos (c'est beaucoup plus facile et 100 fois moins impliquant de cette manière)... je fais pas exception à la règle, j'essaie même pas de la contourner... Et on le sait que ça fait de la peine au Ti-Jésus... on le sait que notre comportement terrestre aura de lourdes répercussions sur notre damné futur... mais on continue, et on n'arrête pas quand quelqu'un nous dit de le faire... et on finit toujours par sortir le célèbre argument "Si le Bon Dieu avait pas voulu qu'on rit de ça, y nous aurait tous fait pareil" ... Aaaaaaaaaaah ... Est-ce que ça fait du bien d'en parler ?? Bouaf... Pas vraiment... Pourquoi j'en parle ? Bouaf... Je le sais pas... Peut-être pour me sentir moins coupable la prochaine fois que je rirai aux larmes en voyant un nain faire son épicerie...
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Promettez-moi seulement une chose ; si vous lisez ce post, riez de moi un peu, en vous disant que moi aussi j'ai des défauts qui me rendent vulnérable et pas toujours présentable et attirant... en vous disant que mieux vaut rire de moi que d'un handicapé (bin kin !!) ... en vous disant ce que vous voudrez, mais RIEZ ; ça fait toujours du bien au plexus solaire !

Monsieur Clavet

Y'a ti juste moi qui braillait à la fin d'un épisode du Vagabond quand j'étais p'tit cul ?? Tsé là, avec la toune à la fin :

There's a voice that keeps on calling me
Down the road is where I'll always be
Every stop I make, I'll make a new friend
Can't stay for long, just turn around and I'm gone again
Maybe tomorrow, I'll want settle down,
Until tomorrow, I'll just keep moving on
So if you want to join me for a while
Just grab your hat, come travel light
That's hobo style
Maybe tomorrow, I'll want settle down,
Until tomorrow, I'll just keep moving on.

J'en ai encore les larmes aux yeux ... Mike Ward a intelligemment rendu hommage au précieux cabot en faisant ce petit clip très mélancolique, qui me rappelle encore une fois que ce n'est pas parce qu'on est un pantin de bois qu'on est nécessairement populaire et toujours en demande...

vendredi, février 02, 2007

Euh

Euh... Manque d'inspiration ces jours-ci... Sais pu quoi dire... De quoi parler... Pourtant... Avec la journée que je viens de passer, je devrais être capable de vous parler pendant des heures... mais de quoi ?? Du nombre de fois que j'ai entendu la phrase "Ça sent 'a marde !!" sur la cours d'école aujourd'hui ? De la petite fille à qui j'ai enseigné cette semaine qui avait une prune su'l menton à qui j'ai demandé "T'es-tu tombée ?" et qui m'a répondu "Non, c'est d'l'herpès" ? Du gars qui a essayé de parler à mon coloc à l'épicerie pendant 5 bonnes minutes sans jamais avoir de réponses ? De Jack Bauer (pour faire comme tout le monde) ? De comment je me sens maintenant que j'ai 25 ans ? De la fois où j'ai fait un pet sauce dans mon char en première année d'Université en allant récupérer un cartable à la Sécurité et où j'ai dû enlever mes bobettes souillées, les cacher en arrière d'un téléphone public et les récupérer par la suite ? De Kukabaku ? D'la face du gars hier au Domino Pizza quand Doom a mal réagi au temps que prenait notre commande avant d'être prête ? De Sammy Sosa ? Je sais pas trop là... Faudrait que je m'assois, que je me débouche 1 ou 2 bieres et que je médite là-dessus... Me semble que ça me ferait voir plus clair ...