Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

dimanche, octobre 29, 2006

La vérité

Pour tous ceux et celles qui se demandent encore KOSSÉ QUE MARK STREIT FAISAIT DANS LA FUSILLADE samedi contre les Maple Leafs, j'ai pour vous une réponse à cette question. En effet, voici l'extrait d'une conversation MSN que Mark et Carbo ont eu plus tôt cette journée-là, enregistrée à leur insu :
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J'étais le capitaine de mon équipe en Suisse a dit :
Bonjour Coach
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Si ma fille est belle de même, c'est pas de ma faute certain a dit :
Ouain... qu'est-ce tu m'veux encore ?
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J'étais le meilleur joueur de mon équipe en Suisse a dit :
Je me demandais simplement si vous ne pouviez pas m'accorder une petite faveur ce soir ; c'est que voyez-vous, mon père et ma grand-mère mourante ont fait le voyage de Suisse et se sont procurés des billets via des revendeurs sur Ebay pour la joute de ce soir
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Si ma fille est belle de même, c'est pas parce que je suis moi-même très beau a dit :
Et ?
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J'étais sur les boîtes de céréales en Suisse a dit :
Et je voulais savoir si vous pouviez m'utiliser davantage pour leur permettre d'apprécier pleinement le spectacle que j'ai à leur offrir.
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Si ma fille est belle de même, c'est probablement à cause de ma femme a dit :
Écoute le grand, je peux rien te garantir ; y'a déjà Latendresse qui veut jouer plus étant donné que son chum de Loft Story est supposé être là ce soir avec la fatigante pis la grande folle... Admettons que ça se rend en shootout ce soir, tout ce que je peux te dire c'est que ça se peut que je te choisisse, avec ma-petite-vache-a-mal-aux-pattes. Une chance sur 19, c'est mieux qu'un coup d'pied dans l'cul au Québec le Grand. That's it...
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J'étais une vedette et le meilleur défenseur en Suisse a dit :
Merci Coach ! C'est le paternel qui va être fier de moi ! On va se croiser les doigts ce soir dans les chaumières de la Suisse !
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[...]
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Vous voilà clairement renseignés... et toujours aussi en criss !

Lendemain de veille nostalgique ou la petite histoire de Doogie Howser

12 mai 1988, Los Angeles, Californie,
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Steven Bochco : Cibouare... Mauvais lendemain de veille... Je suis magané pas à peu près... Comment ça va toi, Dave ?
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Dave E.Kelley : Calvaaaaaaire, parle-moi pas fort de même ! La tête va me casser bout' ciarge... J'ai déjà assez de misère de même à essayer de me concentrer à essayer de trouver une idée pour le projet de TV que je suis supposé soumettre à ABC pour demain...
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Steve : Ouain ouain, c'est vrai, le projet... j'ai eu une idée hier en fumant du hash avec Mike (Post), en jouant du synthétiseur, qui pourrait peut-être t'intéresser.
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Dave : Ah ouain !? Vas-y, j'ai rien à perdre.
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Steve : Bon écoute bin gros : C'est l'histoire d'un enfant, un surdoué on s'entend, qui aurait gradué de l'Université Princeton à 10 ans et qui...
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Dave : 10 ans !!??? Coliss, tu pousses pas un peu fort ta luck ? Personne va acheter ça ce concept-là !!? Le monde est pas cave à ce point-là quand même.
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Steve : Bin comme j't'ai dit, on était sous l'effet du hash... Nous, on trouvait ça bin crédible pis on a appellé Stanley hier pour lui demander qu'est-ce qu'y'en pensait pis lui aussi trouvait ça pas mal pété comme concept ! Imagine le potentiel : le p'tit gars est docteur, y peut poser des diagnostics sur du monde qui lui font aveuglément confiance en dépit du fait qu'il a probablement même pas commencer à se goaler, qu'il a pas de barbe, pas de permis de conduire, mais beaucoup d'amis de 11 ans avec qui il joue au Nintendo pour se détendre, en mangeant des Doritos pis d'la réglisse pis qu'en dépit du fait que normalement à son âge, ça fait plus ou moins 2 ans qu'on écrit en lettres attachées, lui, en plus d'être capable de le faire, s'en sert pour signer des prescriptions ! Bref, la vie normale d'un gamin de 14 ans qui habite dans le sous-sol de chez ses parents, avec des posters de MC Hammer sur les murs de sa chambre pis des affaires de même, SAUF que il est docteur au lieu d'être étudiant en secondaire 2.
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Dave : Ouain... pas sûr des couleurs... Pis ce matin, à jeun, tu trouves encore que ça a d'l'allure c't'histoire-là ? Parce que moi, un médecin de 14 ans, chu vraiment pas sûr...
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Steve : Écoute, moi je te dis ça de même... Mais personnellement, c'est le genre de shows que j'écouterais si ça passait à TV. Pis si c'est l'âge du ti-cul qui te dérange, bin on ajoutera de la viande autour de l'os ; genre on pourrait lui faire écrire ses émotions à la fin de chaque émission dans son journal intime et on...
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Dave : Oui oui, c'est bon ça le journal intime ! On pourrait lui faire écrire ça sur un ordinateur avec d'la musique en background et tout et tout... C'est bon, C'est bon... Je commence à aimer ça ton concept !
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Steve : Drette ça ! Pis en plus, vu que les Italiens c'est à mode ces temps-ci, le meilleur ami du p'tit docteur pourrait en être un pis jouer des tours ! Le monde aime ça les joueurs de tours ! Tsé là, un p'tit snoreau !
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Dave : Calvaire ! WOW ! 2-3 heures pour écrire le pilote pis m'a aller leur montrer ça à ABC ! D'après moi, ça va les jeter en bas de leurs chaises ! HEILLE ! Un médecin de 14 ans ! Pourquoi on n'a pas pensé à ça avant ? Vive le Hash !

dimanche, octobre 22, 2006

C'est Bruno, notre ami Bruno et sa chronique sympathique

Où est passé Bruno Blanchet ? Que se passe-t-il avec cet être irrévérencieux qui n'avait pas froid aux yeux et qui faisait rire ma génération à la fin des années 90 à "La fin du monde est à 7 heures" et au début des années 2000 avec "N'ajustez pas votre sécheuse" ? Pourquoi ne le voit-on plus à l'intérieur de notre téléviseur ? Est-il mort ? Parti vivre en solitaire sur une île déserte ? Accusé d'agression armée en Nouvelle-Guinée ? Personne ou presque ne pourrait le dire... Une chose est sûre par contre ; ma vie est beaucoup moins amusante depuis son départ injustifié des ondes. J'ai de la difficulté à présent à trouver aussi drôle un simple t-shirt ou une modeste perruque depuis qu'il n'est plus là pour les porter. Que se passait-il donc dans la tête de cet individu lors des briefings de LFDM ? Quel éclair de génie l'a frappé et quand exactement a-t-il su qu'il possédait ce don de danser et de se déhancher au son d'une musique endiablée aux côtés de Marc Labrèche, un autre Grand du petit écran ? Je veux revoir Bruno. Je veux que Bruno soit là le jour de mon mariage. Je veux appeller mes enfants Bruno. Je veux qu'on nomme une rue en l'honneur de Bruno. Je veux qu'il devienne Premier Ministre Blanchet. Je veux être une femme pour aimer Bruno Blanchet d'amour. Ici maintenant, Bruno s'il-vous-plaît !
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En passant, allez sur YouTube visionner quelques uns de ses meilleurs vidéos !

vendredi, octobre 20, 2006

Entendu sur une plage à Hampton Beach...

"Une mouche adulte qui pond ses premiers œufs au mois d’avril (en tenant compte que l'espérance de vie d'une mouche moyenne est de 3 semaines) pourrait avoir au mois d’août 191 010 000 000 000 000 000 descendants si tous avaient vécu et procréé" [...]
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ALORS, si vous étiez vous-mêmes une mouche, que feriez-vous et que ne feriez-vous pas ?
  • Je me trouverais un petit endroit bien tranquille où mes activités principales seraient voler, manger, voler, copuler et voler. Je volerais en moyenne 16 heures par jour (à raison de 8 km/h, cela me ferait parcourir l'impressionnante distance quotidienne de 128 km ! En 21 jours, j'aurais donc à la fin de ma vie misérable parcouru 2686 kilomètres, une distance respectable pour un insecte possédant une boîte cranienne à peine plus grosse que grain de sel.)
  • J'essaierais de manger autre chose que de la marde, en me disant qu'il existe sûrement quelque part un mets plus raffiné, même si son accessibilité demande plus de préparation que de simplement attendre assis sur le bord d'un trou de cul de chien.
  • Étant capable de voler, je ne m'acharnerais pas à simplement couvrir le même territoire pendant 21 jours ; parce que quand on y pense, 1 jour dans la vie d'une mouche correspond à plus ou moins 4 ans dans celle d'un humain ; resteriez-vous sérieusement 4 ans dans votre salle de bain à essayer de découvrir quelque chose dont vous ignorez de toute façon l'existence puisque vous ne savez théoriquement rien ? Osti qu'c'est niaiseux une mouche !
  • En prenant pour acquis que mon père-mouche et ma mère-mouche n'aient pas vécu assez vieux pour élever mes 5 000 000 000 de frères et soeurs ainsi que moi-même, j'en déduirais rapidement que la fidélité, l'abstinence,les responsabilités de même que la modération sont des termes incroyablement dépassés dans le monde des mouches et j'exigerais alors de ne porter aucun nom légal afin de pouvoir profiter anonymement de cette vie sans lois au maximum jusqu'au jour de ma mort, 3 semaines plus tard.
  • Et finalement, afin de m'assurer une place bien en évidence sur le Walk of Flyme au Paradis des mouches, j'essaierais de m'enlever la vie de manière spectaculaire, en prévoyant avoir 200 ou 300 mouches comme témoins, pour que ma mémoire soit ainsi conservée pendant 5 ou 6 générations minimum, soit pendant environ 3 mois.

mercredi, octobre 18, 2006

Méga Turbo Giga Carnage

Ne vous arrive-t-il pas quelque fois de vous réveiller en souhaitant retrouver dans votre porte-feuille autre chose qu'une carte d'assurance-maladie et un permis de conduire ? Comme par exemple quand l'envie folle de boire un bon café et une bonne brioche chaude vous prend, mais que vous devez, pour vous les procurer, attendre 12 minutes en file que 4 couples de personnes âgées ayant eu la même idée que vous réussissent à rassembler toutes les pièces de monnaie nécessaires pour payer leur facture de 4,97 $, en se servant d'un billet de 5$ pour séparer les cennes noires des 5¢ ? Ma future investiture au poste de Premier Ministre de ce beau pays aura au moins ça de bon ; je vous promets, chers concitoyens, que le jour suivant mon élection sera réservé à l'élaboration d'une loi spéciale qui engendrera ultimement l'apparition, dans les porte-feuilles des électeurs, d'une nouvelle carte incroyablement utile et dont on ne pourra bientôt plus se passer : LE PERMIS DE DÉMOLIR. Oui bon, un peu drastique comme projet de loi mais Ô combien pratique ; pensez au temps que vous gagnerez à détruire le garage du garagiste qui vous annonce que les réparations qu'il vient de faire sur votre auto s'élèvent au doux montant de 563$ pour 2 heures de travail au lieu de le payer sans rechigner ! Pensez au soulagement dont vous bénificierez en octroyant 5 ou 6 bons coups de marteau dans le mur de votre voisin qui abuse facilement de son système de son ! Le permis de démolir serait le bienvenue dans plusieurs foyers canadiens : quoi de mieux que de l'avoir sur soi en cas d'urgence, comme toutes ces fameuses fois où vous et votre petite famille écoutez la télévision et que, sans avertissement, en tournant les postes, vous tombez sur la maudite annonce de GoodYear avec Marc-André et Jean-Pierre Coallier !? Imaginez le sourire dans le visage de vos enfants en train de réduire en poussière chaque petit Pixel qui, 5 minutes auparavant, correspondait au sourire niais de Monsieur Coallier dans son ti-casque de course ! Imaginez les rapprochements entre père et fils après la démolition commune de la trousse de maquillage de maman-qui-nous-a-quitté-avec-Grégoire-le-plombier et ceux entre maman et sa fille chérie après l'épandage de fumier sur le sofa de Papa parti depuis 3 semaines avec la gardienne ! Aaaaah ! Je dis Oui au Permis de Démolir !

[Morphée] Naslund

Par un beau soir hivernal de 1988, quelques jours seulement après que j'eusse célébré triomphalement le 6ème anniversaire de ma sortie tête première de l'utérus matriarcal en déballant héroïquement mon ensemble de poids et haltères Hulk Hogan, je me retrouve, pour la 39ème fois déjà de la saison, emmitoufflé dans mon pyjama sur mesure et rivé devant l'écran-couleur de la télévision bicentenaire du sous-sol à faire semblant d'analyser les feintes de "Mass Naslune", mon héros bleu-blanc-rouge dont je ne suis même pas capable de prononcer le nom correctement. J'ose à peine croire qu'à ce moment-là, ailleurs au Québec, il puisse exister une autre façon de passer son samedi soir étant donné l'euphorie que me procure le Power Play du Canadien et l'excitation que Mike McPhee et sa moustache réussissent à me transmettre via la rediffusion du match qui opposent MES Canadiens aux damnés Bruins. Les crottes de fromage se transforment l'instant d'un soir en un délicieux repas santé que mes parents m'encouragent à déguster de par leur propre abus à en empiffrer 6 ou 7 à la fois et le Pepsi devient la meilleure manière alternative au champagne que je puisse trouver pour me fermer les yeux et m'imaginer en train d'en boire à même la Coupe, avec mes bons amis Bobby Smith et Bob Gainey. Patrick Roy était laid comme un pou avec ses pads brun-marde lors de la conquête de la Coupe en 1986 mais c'était de loin les plus belles pads brun-marde que j'aie vu de toute ma courte vie de 2312 jours et des poussières. Mon père se retient pour ne pas implorer tous les Saints du Ciel devant moi après le deuxième but des Bruins, pour faire comme si blasphémer était aussi grave au yeux du Bon Dieu et de son fils, le petit Jésus, que de ne pas savoir ce qu'est exactement un hors-jeu ou un dégagement refusé. Au lieu de ça, il s'ouvre une autre bière en jurant qu'au printemps, les Bruins n'auront aucune chance et que NOUS leur ferons goûter à une toute autre médecine ; celle des séries éliminatoires de la COUPE STANLEY...
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Vachement impressionné par le paternel, je m'assoupis peu à peu sur la banquette en bois inconfortablement confortable du divan brun et bientôt, Morphée a tôt fait de venir m'empêcher d'assister, et ce pour la 39ème fois de la présente saison, à la légendaire 3ème période qui n'aura fait qu'exister dans ma tête jusqu'à l'âge de 8 ans. Le filet de bave qui coule le long de ma joue droite laisse espérer secrètement à mon père venu me border que je sois bientôt capable de tenir sur mes 2 jambes empatinées, pour qu'un jour ce soit mon nom qui retentisse dans les têtes des ti-culs de la Province au grand complet : " Et le but du Canadien, compté en prolongation, and the Canadien's Goal, scored in overtime, par le numéro 22, by number 22, MAAAaaaaaathiiieu BrooOOOOooodeur !!!!!"

mardi, octobre 17, 2006

Worst Animated Character Ever

Vous souvenez-vous de l'émission pour enfants Fraggle Rock, où de sympathiques marionnettes vivaient dans des sous-terrains en parfaite symbiose avec de miniatures créatures vertes spécialisées dans la construction de structures mangeables que les Fraggle détruisaient et dévoraient sans aucune scrupule ? Vous rappellez-vous de leur popularité qui était telle que McDonald's avait choisi de fabriquer une gamme de jouets dérivés pour leur repas pour enfants ? Vous rappellez-vous du danger encouru par le héros de l'émission chaque fois qu'il traversait dans la maison d'un vieux sénile qui possédait un chien pour aller chercher les cartes postales de son vieil oncle complètement déconnecté du reste du monde ? Moi, je me souviens de tout ça... J'étais jeune, immensément naïf et je croyais à peu près tout ce qu'on me disait si c'était dit avec des yeux réprobateurs et punitifs. Le bonhomme 7 heures était de loin mon pire ennemi et la fée des dents mon premier fantasme ; bref, mes parents possédaient presque autant de pouvoir que Dieu en personne et pouvaient exercer celui-ci à volonté sur ma petite âme en détresse... Mais ne soyez pas inquiets, ils n'étaient pas du genre à en abuser...
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Par contre, il existait à cette même époque des preneurs de décision dans les hautes sphères de la télévision qui, semble-t-il et de toute évidence, ne comprenaient que dalle à la psychologie infantile. Sinon, comment expliquer l'existence de cette affreuse famille de mangeurs de Fraggle, assoifée de sang et prête à tout pour se farcir une pauvre petite créature sans défense ? CETTE FAMILLE ME FAISAIT CHIER À TERRE ! J'en faisais des cauchemars. Je la craignais plus qu'une visite chez le dentiste ou qu'une gomme au savon. Et que dire du Crapaud dans Le vent dans les Saules ? Quel mauvais batracien ! Laid mes amis, à en faire pleurer Mère Téresa et à en provoquer chez les enfants du Tiers-Monde une crève de la faim !
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Mais maintenant, à 24 ans bien sonnés, je sais apprécier ces élans d'innovation. Je suis capable à présent de me mettre dans la tête des créateurs de ces pétrifiantes mascottes... Je suis aussi capable de retenir mon souffle pendant plus de 30 secondes et compter jusqu'à 1456 les yeux fermés, en regardant la dernière émission de Peau de Banane en épluchant des patates périmées (mais ça, c'est sans intérêt ou presque...) Là où je veux vous amener, c'est au fait qu'il serait impossible d'entrer en compétition avec un individu qui arriverait avec le costume du grand Tata de la famille de monstres dans Fraggle Rock à l'Halloween. Et ce soir en me couchant, au lieu d'en faire des cauchemars, j'en rêverai, en imaginant tout le respect que j'aurais en allant chercher mon costume au Parlement, en serrant le Premier Ministre d'une main et en fumant mon joint de l'autre.

lundi, octobre 16, 2006

Élu par cette crapule

Les palindromes !! Ces mots ou ces phrases qu'on peut lire de gauche à droite ou de droite à gauche ! Que de plaisir il y a à avoir avec eux moyennant la présence d'une caisse de 24 et de 1 ou 2 pandas vietnamiens ! Bien assis en Somaliens (comme en Indien, sauf en ayant affreusement faim) en cercle avec quelques amis (BY THE WAY : pourquoi on dit ça : assis en Indien !??? Est-ce que c'est vraiment un Indien qui a inventé cette façon de s'asseoir là ?? Ou c'est juste parce que ça se dit bien ? Parce que assis en Pakistanais, ça sonne mal en ti-pêché... Pensez-y et revenez-moi là-dessus), il nous arrive parfois de s'enligner 3 ou 4 parties de jeux inventés à partir du concept du palindrome. Que de plaisir à sauter en l'air à chaque bonne réponse, comme si nous venions d'apprendre qu'il est à présent possible de clôner une fève avec le torse d'un Jambon turc. Oui mes amis, le palindrome est synonyme de plaisir, presque autant que la fabrication de la poudding instantanée aux pêches d'Alsace et que les smarties roses uniquement offerts à la St-Valentin. Joignez-vous au Jamboree Annuel des Palindromes ( le Jap comme l'appelle Victor Lévy-Beaulieu) qui aura lieu cette année du 15 novembre 2013 au 14 septembre 2003. Vous pourrez ainsi rencontrer l'inventeur du toboggan et celui du ud iulec te naggobot.

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Pour terminer cette brillante analyse linguistique S.I.S.I, voici l'adresse vers le plus LONG PALINDROME DU MONDE : http://www.palindromelist.com/longest.htm
Le gars qui a écrit ça est un sévère malade mental... Comprenez-bien ce que vous allez y voir : un texte d'une durée titanesque qui se lit de haut en bas + gauche à droite autant que de bas en haut + droite à gauche
Impressionnant !!

dimanche, octobre 15, 2006

¤¤¤¤ Document incriminant ¤¤¤¤

Ah bin St-Sacrament de petit camembert joliement vert ! Priscilla toujours dans le Loft ...

Bon bon... oui oui je l'écoute Loft Story ; je plaide coupable et j'essaie même pu d'inventer des raisons pour m'en excuser. Mais s'il y a bien une chose que je ne fais pas, c'est appeller pour voter à 1$/appel pour sauver les lofteurs au ballotage. Pas désepspéré à ce point-là quand même... Mais pour tous ceux et celles qui le font, j'ai en ma possession une bande sonore exclusive concernant l'équipe de production du Loft qui devrait vous ouvrir les yeux sur leurs véritables intentions. Coeurs sensibles s'abstenir :
Producteur responsable du casting de Jennifer (P.R)
--Ah bin sacremouille ! Moé qui aurions pensé que ma choix aurait été populaire... Chu un ti tant peu déçu de la'r tournure des avénements !
Conceptrice #1 (C1)
-- Ouain... c'est pas grave. Par exemple, maintenant qu'on sait d'avance que c'est Caraquet qui lève les voiles ce soir, faudrait rentabiliser le fait qu'on a dû payer son billet d'avion pis le fait qu'on ait laissé les autres lofteurs l'a laissé gagner le concours pour le poste à la radio... Des suggestions ?
Concepteur #2 (C2)
-- On pourrait sacrer tout le monde au ballotage la semaine prochaine et l'annoncer dans le show du dimanche, pour que les plus crétins des fans puissent commencer à appeller dès ce soir pour sauver leur lofteur préféré !
P.R
-- Moé je trouvai l'idée vra'ment bon. Pas d'problèmes avec moé.
C1
-- C'est génial ! Pis pour fourrer le monde encore plus, on pourrait genre mercredi ou jeudi annoncer à un lofteur qu'il est sauvé du ballotage pour cette semaine et encaissé l'argent des appels quand même !
C2
--Bon bin dans ce cas-là, je vais allé voir Marie (Plourde) pour le lui annoncer pour qu'elle fasse semblant d'être surprise et en parler aussi avec Jo Bou (la très spontanée Josée Boudreault), pour qu'elle nous écrive 2-3 punch lines à l'avance, pour qu'elle puisse les pratiquer et que ça paraisse quasiment naturel quand elle va les dire.

Amis Voyeurs, à vos marques

Voici ma très suprenante prédiction pour ce soir, concernant la meilleure émission de télévision actuellement produite au Québec [...] Paraîtrait même que ses amis ont tout fait pour la faire rester dans le Loft, parce que ils sont bin en OSTI depuis qu'elle est là-bas... Mais le reste du Québec pense malheureusement le contraire...

On s'en reparle un peu plus tard !!

Allez les BLEUS ! Vive la FRANCE !

Un petit arrêt littéraire pour simplement remercier notre mère-patrie, la France, de mettre au monde des personnages aussi incroyablement rigolos que ce putain de Français, qui encore une fois s'est complètement jeté dans le Punch vendredi soir en se fermant les yeux et en oubliant de demander la permission à sa mère. Vous en devinerez le résultat sans que j'aille besoin d'élaborer ; notre cher cousin s'est transformé (un peu malgré lui) en fresque humaine, où plusieurs artistes feutres ont pu laisser aller leur imagination au gré de leur degré d'intoxication.
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Sincèrement, quel sacré personnage !

jeudi, octobre 12, 2006

L'esprit c'est comme un parachute: s'il reste fermé, on s'écrase

Je sais pas pourquoi, mais avant de me coucher ce soir, j'ai pensé à Frank Zappa. Honnêtement, je ne pense jamais à ce gars-là habituellement ; pourquoi ce soir donc ? Aucune idée. Cependant, je me suis dis que tant qu'à y être, aussi bien en parler un peu et peut-être ainsi réussir à intéresser une ou deux personnes sur le bonhomme. En fait, je ne connais presque pas le personnage moi-même ; il m'est simplement arrivé d'en entendre parler un jour, comme tout le monde (si mes souvenirs sont exacts, c'est l'oeuvre d'Olivier Martin (qui d'autre !!)) , pour me laisser tenter et acheter une de ses 10000 compilations. Et j'ai été agréablement surpris à l'époque.
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Je ne m'éterniserai pas ; seulement, prenez le temps un de ces 4 d'essayer de vous procurer légalement (... Haha) un de ses disques ou à tout le moins une de ses chansons (Let's make the water turn black par exemple). C'est un sacré bonhomme et il me semble qu'on en entend plus du tout parler, malgré tout ce qu'il a fait pour l'industrie musicale. Un sympathique excentrique prolifique qui est malheureusement mort rapidement des suites d'un cancer en 1993.
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By the way, la dite compilation que j'ai achetée, c'est "Strictly commercial" ; c'est simple, bon, différent et de mon humble avis, ça s'écoute bien en tête-à-tête avec presque n'importe qui, devant une bonne bouteille de saké et un sac de raisins verts. Enjoy !

Connais-tu tes classiques ?

Il existe un homme à Ascot Corner capable de vous transformer votre XBoX en Console Vintage pour la modique somme de 50$ ! Cet homme, je l'ai personnellement rencontré et exploité ; 50$ pour autant de plaisir et de souvenirs, c'est de la pure exploitation. Je n'ai jamais osé compter le nombre de jeux de Nintendo 8bits qu'il m'a mis là-dessus, mais sans exagérer, ça doit frôler 1000. Depuis le mois de juin, j'ai redécouvert des classiques que je ne pensais jamais revoir depuis la dernière fois où je devais soufflé dedans pour les faire fonctionner. Étant pratiquement né avec une manette à 5 boutons dans les mains et avec un tattou de Mario sur la fesse gauche, je ne suis permis de vous dresser un petit Top 15 personnel sur NES des jeux qui, à mon humble avis, mériteraient d'être canonisés ou presque. Si vous osez prétendre être un connaisseur de jeux vidéos mais qu'un seul de ces jeux échappe à votre mémoire, vous méritez pratiquement de brûler en enfer. Heureusement pour vous, le gars d'Ascot Corner existe et vous soulagera peut-être, exigeant uniquement en échange le portrait rougeâtre miniature de William Lyon Mackenzie King.
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  • Hudson's Adventures Island : Pour le personnage et sa course sur place !
  • Balloon Fight : Pour sa jouabilité à 2 et le plaisir qu'on a à crever tous les autres
  • Bomberman : Pour le concept génial et parce que je suis le meilleur
  • Burger Time : Un classique, rien de moins (des saucisses qui te courent après : WOW !)
  • Excitebike : Qui ne s'est jamais chicané avec son frère pour jouer à ce jeu-là ?
  • Contra : Mon cadeau de fête de 8 ans ; les graphiques sont écoeurants que le gars a dit à ma mère
  • Elevator Action : Jouer c'est l'adopter
  • Punch Out : Ai-je besoin d'élaborer ?
  • Ice Hockey : C'est mauvais, les graphiques sont épouvantables, c'est répétitif ; bref, c'est un classique
  • Mega Man : Ce que j'en ai passé des heures à laisser le Nintendo ouvert pour pas perdre ma game !
  • City Connection : À 100%, la musique vous restera dans la tête pour au moins 1 semaine
  • Baseball Stars 2 : une masse salariale, des contrats ; un jeu précurseur
  • Double Dragon : C'est viscéral... Incapable de mettre des mots là-dessus... Juste WOW
  • Karnov : Quand le héros tire des balles ! La musique ! La démarche ! Tout est génial !
  • Mario Bros : Point final

Juste ces 15 jeux-là valent au moins 100$ !! Oubliez GTA San Andreas, Tom Clancy's Rainbow Six et autres mardes du 21ème siècle ; les rois et maîtres du divertissement par excellence, ce sont les jeux des années '80 et '90 !

mercredi, octobre 11, 2006

Gontran ou le Nord-Américain presque moyen

8h39 AM. Gontran se réveille. Ce matin, il a particulièrement hâte de se lever puisqu'il a rêvé pendant toute la nuit à 3 gigantesques crêpes au sirop d'érable, qu'il se fait le bonheur de sortir aussitôt du congélateur avant de les mettre dans le grille-pain (trop lâche pour se les faire lui-même). Après les avoir ingurgitées en 2 minutes et 23 secondes avec 3 verres de lait au chocolat en écoutant Sports 30, Gontran s'attaque à la liste de choses qu'il a à faire aujourd'hui. Une grosse journée l'attend ; il doit ramasser les feuilles à l'extérieur, aller acheter son PlayBoy au dépanneur du coin et faire la vaiselle. WOW ! Quel horaire !
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À 10h43, il s'attaque à la première de ses tâches. Il est content notre Gontran de posséder l'une de ses machines qui ne porte pas vraiment de nom, mais qui sert à soulager l'homme moyen de la lourde tâche de racler les feuilles tombées sur son terrain. Pour la modique somme de 259,99$ dépensée en 2003 plus les 134,00$ que lui ont coûté les réparations du machin-truc avec le temps, Gontran se "sauve" depuis de la maudite besogne automnale par excellence et se fait des amis à la pelletée dans le voisinage, en leur soufflant ses feuilles sur leur terrain. Il leur sourit, comme un bon vivant fier vainqueur technologique. Bravo Gontran !
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Lui vient ensuite l'envie de dépenser un peu d'argent et ce, de manière intelligente ; il décide donc de se rendre en automobile au dépanneur situé à 400 mètres de sa demeure. Il y achète le dernier Playboy, un cartoon de cigarettes (Attention ! Gontran est un consommateur averti ; il achète les Presto Pack, étant donné qu'elles coûtent moins cher !), 4 billets pour la Poule aux oeufs d'Or et fait valider par la caissière ses 8 billets de 6/49 déjà vérifiés auparavant dans le Journal qu'il vole chaque matin à son voisin (tant qu'à y être). Gontran remercie la caissière et lui sourit avec son plus innocent sourire de super BS . Il est très fier de lui notre ami et il a raison de l'être ; c'est un beau champion !
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Après avoir arrosé son asphalte pendant trois quarts d'heure, pendant qu'il trime maintenant sa moustache, Gontran fait licher sa vaisselle par son chien borgne, pour économiser l'eau du rinçage (quel brillant calcul ! Le Protégez-Vous devrait l'engager !) et remise ensuite celle-ci dans le lave-vaiselle, qu'il part aussitôt une première fois à l'eau chaude. Plus tard, il le repartira une seconde fois, toujours à l'eau chaude évidemment, pour s'assurer que la vaisselle est bien propre ; un fin stratège mathématique ce Gontran !
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Pour souper, Gontran se gâte et se fait livrer un Vari-Baril de chez Kentucky ; la livraison coûte plus cher, mais il sauf de l'argent en gaz : BRILLANT GONTRAN !! Il avait prévu s'en garder un ou deux pilons pour déjeuner demain matin, mais finalement il les a tous mangés en se disant qu'il le méritait bien, puisqu'il est génial. Il téléphone alors à sa mère à l'hospice pour lui dire combien il est heureux d'être un homme simple et n'ayant pas de soucis, avant de regarder pour la 15ème fois de la semaine ses vieilles cassettes d'Épopée Rock, son émission préférée de tous les temps. GOntran comme Président !

mardi, octobre 10, 2006

On se rejoint chez Quoc à 19h00

C'est vendredi. Nous sommes en 1997. Notre jeune âge ne nous permet pas encore de réaliser que la fin de semaine existe d'abord et avant tout pour se reposer de la semaine qui vient de se terminer. Son existence est encore associée au Super Nintendo à temps plein, aux chips et à la liqueur (question de temps avant que ceux-ci soient remplacés par la pizza et la bière), au visionnement des parties des Canadiens dans une maison abandonnée et au tournage d'un film de lutte que nous jugeons révolutionnaire ; Quoc est orphelin plusieurs jours par semaine et ça fait bien notre bonheur. Daft Punk est un groupe en émergence et sa chanson Around the world nous hypnotise. On peut passer 2 heures à recopier les mouvements de la chanson (qui, pour ceux qui l'auraient oublier, consistait à répéter sans arrêt les mots Around the world pendant 4 minutes). À l'occasion, notre fin de semaine est mouvementée de par la tenue d'un tournoi de handball, auquel nous participons avec beaucoup de coeur mais sans aucun véritable talent. Le résultat est toujours (ou presque) le même ; de cuisantes défaites et beaucoup de rires. Souvent, il nous arrive de s'asseoir et de penser comment il serait possible de commander notre prochaine pizza ; à poil, en chantant, en cachant quelqu'un dans le garde-robe ? Ça nous tient occupés et loin des drogues, comme me le disait ma mère, si fière. Quand on pense être blasé et prêt à passer à autre chose, il nous suffit de penser à Jean Guerette dans le cours d'anglais ou à Nathaniel Gosselin dans celui de techno pour repartir sur une bulle et en rire pendant une autre heure et demie. On remercie ensuite le Petit Jésus d'être dans les bonnes cordes de Jérémy Crépeau-Smith et d'être les élèves préférés d'Alain Goulet (en tenant pour acquis que malgré le fait qu'il ne soit pas notre prof de maths cette année-là, Alain Béland continue de nous considérer comme ses meilleurs élèves à vie), ce qui nous permettra de faire à peu près tout ce qu'on veut pendant son cours de maths lundi. Martin Pellerin est avec nous, par principe. Charles Truong est supposé venir nous rejoindre pour regarder Austin Powers pour la 32ème fois du mois en cours. Personne travaille mais tout le monde fouille dans le réfrigérateur.
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Presque 10 ans après, quasiment tout a changé ; c'est le cours de la vie, sinon que serions-nous s'il fallait constamment revivre notre secondaire 3 ? Probablement des gars heureux avec pas grand chose, insoucieux et un peu mesquins mais très pauvres et surtout très LAIDS ! Hahaha !

Grand concours pour Grands Champions

Et oui ! Puisqu'il n'existe aucune façon de vérifier si je suis lu ou non car aucun de mes lecteurs n'ose me commenter, je décide donc d'instaurer un Grand concours pour Grands Champions. Facile et très simple ; parmi toutes les personnes qui réussiront à répondre aux trois questions suivantes, l'un d'entre elles se méritera un fantastique paquet flambant neuf de Jolly Rancher (reçu de caisse à l'appui) ainsi qu'une magnifique photo de Michael Jackson autographiée par moi !! Voici donc :
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  1. Nommez les 4 émissions de télévision où je suis apparu en tant que participant
  2. Dans quel célèbre restaurant ai-je flippé des boulettes pendant presque 2 ans ?
  3. Le nom du célèbre cabot de ma famille, décédé en 2002

Date limite pour s'inscrire à ce merveilleur concours extraordinaire super turbo méga cool est ce vendredi 13. Le gagnant sera pigé au hasard parmi toutes les bonnes réponses reçues et recevra son magnifique cadeau par la poste, rien de moins. Bonne chance !

Où est Warwick Davis ?

Tout d'abord, vous devez immédiatemment vous demander "Mais qui est donc Warwick Davis ?" Votre question est noble et elle mérite une réponse appropriée. Sachez tout d'abord que notre cher Warwick a été pendant longtemps le nain le plus en demande et le plus en vue à Hollywood. Quand un rôle nécessitait que l'acteur qui le tienne mesure moins de 1,40m, il était clairement entendu que ce rôle était fait SUR MESURE pour Warwick. Dans les années '80 et '90, ce populaire nabaud a immortalisé 3 personnages célèbres, ce qui n'est pas rien si on considère qu'à la fin de sa carrière, plus souvent qu'autrement, un acteur n'aura réussi qu'à rendre inoubliable 1 ou 2 de ses personnages. Le premier de ces rôles, celui qui a mis notre demi-mesure sur la map, est celui de Wicket, le Ewok, dans Star Wars VI :Return of the Jedi. À tort, plusieurs personnes qui ont vu le film pourraient croire que la peluche était remplie par un enfant ou un acteur trouvé dans la rue sur le point de mourir ; il n'en est point. Il y a bel et bien eu des auditions pour l'obtention de ce rôle-muet qu'un écureuil géant capable de se tenir sur ses 2 pattes arrières aurait pu tenir. Quoi qu'il en soit, Warwick fait la job et tout le monde tombe en amour avec la touffe.
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Après cette entrée fracassante dans le monde du cinéma, Warwick se voit offrir plusieurs offres. Il accepte de tenir le rôle d'un gnogme anonyme (malgré sa nouvelle notoriété !!) dans Labyrinth, avec David Bowie, pour, semble-t-il, pouvoir chanter Ziggy Stardust en duo avec le chanteur saoûl mort à la fin du party de tournage (ce n'est qu'une rumeur, mais imaginez la scène dans votre tête !). En 1988, Monsieur Davis obtient le rôle de sa vie ; Willow, dans le film du même nom, paru en 1988. Il y joue aux côtés d'un grand acteur en devenir, l'incomparable Val Kilmer, immortel pour son rôle dans Top Secret. Grâce à ce film, tout le monde rêve secrètement d'être un nain et de courir comme si une douzaine de pommes de terre leur avait été introduite dans le cul. À présent, ça ne fait plus de doute dans la tête de personne : Warwick Davis est un GRAND acteur.
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Arrive 1993. On propose alors à Warwick un autre rôle incroyable et, serez-vous surpris de l'apprendre, parfaitement adapté à sa taille. Leprechaun (ou l'Abominable Lutin pour les vrais fans) met aussi en vedette la plus qu'ordinaire Jennifer Aniston à l'époque. Warwick y incarne un petit lutin machiavélique qui aime plus que tout au monde son or de petit vaurien. Ce film ouvrira la porte à une série de suites toutes aussi incroyables les unes que les autres ; on y verra entre autres coup sur coup le Lutin parcourir Las Vegas et conquérir l'espace !! Et la version française restera à tout jamais inégalée grâce à la merveilleuse voix de Bernard Fortin au doublage de Warwick... Bref, de quoi sortir un coffret DVD qui n'existe pas encore.
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Les années 2000 n'ont pas été aussi fructueuses pour Monsieur Davis. Mis à part peut-être son rôle dans Harry Potter (il y incarne le Professeur Flitwick), notre pauvre camarade doit ronger son frein. Mais ATTENTION : un retour est à prévoir en 2007, je vous le prédis ; le film Agent One-Half devrait redonner au gentil farfadet ses lettres de noblesse et lui redonner le goût de vivre sa vie de nain à temps plein. Il y retrouvera Val Kilmer (???) et Arthuro Gil , un autre nain de notoriété hollywoodienne, qu'on a pu voir dans Space Balls. De quoi faire sauter la banque au Box-Office, du moins à Sherbrooke, où les nains sont très à la mode.
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Bref la morale de cette biographie condensée est la suivante : "Il faut toujours avoir un plus petit que soi... quand on échappe nos clés en dessous du réfrigérateur"
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"Un nain assis sur la plus haute marche est plus haut qu'un géant dressé sur la plus basse"
Proverbe arabe (source Jean-Michel Koyess)

dimanche, octobre 08, 2006

Les Boys

Un ti-gars, pour être content, ça ne lui prend pas nécessairement grand chose. Souvent, une émission de télé où des gens se font filmer en train de se faire mal, la photo d'un singe ou la présence de ses chums de gars suffisent à lui accrocher un beau sourire de vainqueur dans le visage et à lui faire oublier pas mal tous ses petits bobos. Moi aujourd'hui, j'ai envie de rendre hommage à tous les pas fins qui m'ont fait, me font et me feront toujours rire et sentir bien. Les BOys, celle-là, c'est pour vous !
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  • À celui qui veut toujours tout faire, être partout, avec ou sans sa Van, pour qui un excès n'existe théoriquement pas et pour qui un budget est souvent illimité...
  • À celui qui fait des jeux de mots plus souvent qu'aller aux toilettes, qui porte des bobettes gigantesques en jouant au hockey, à qui j'ai assené un mémorable coup de poing en sec.2...
  • À celui que je ne vois plus beaucoup mais avec qui j'ai déjà livré une chaude lutte dans la course à la ceinture de la UCF, celui avec qui j'ai travaillé à Waterville TG fièrement...
  • À celui qui me fait rire plus que tous les autres, celui qui a un coeur gros comme Antoine Bertand, qui imite si bien Kim St-Pierre et qui souhaite un jour avoir des enfants...
  • À celui qui est venu à nous en radeau, avec sa mère, son père, son frère, sa soeur et ses 45 cousins, celui que nous verrons bientôt tous les jours à la TV...
  • À celui qui aime se louer des films et les écouter en charmante compagnie, qui a un bras plus gros que l'autre et avec qui j'ai inventé La Fréquence et la Ashley Waite...
  • À celui dont j'avais si peur en secondaire 4, qui nous accueille personnellement au Contact depuis tant d'années et avec qui j'ai découvert un soir Le Gin-Sprite Ice...
  • À celui qui m'a enseigné tous les rudiments du handball, me permettant de compter 2 buts en 2 ans, celui qui a un tattou depuis l'âge de 14 ans mais qui n'a plus beaucoup de dents...
  • À celui qui travaille dans les forces de l'Ordre, le roi du déguisement, le plus mature d'entre tous, celui qui a souillé les divans en cuir et brisé 16 coeurs en une semaine...
  • À celui qui a co-fondé avec moi la Pascott Muscic Corporation, celui avec qui j'ai gammé à la trompette et avec qui j'ai failli aller aux Indices Pensables...
  • À celui qui a assurément la plus grande gueule et le plus gros cul d'entre tous, celui qui est tellement agréable à côtoyer lorsqu'il a bu et qui était mon président de secondaire 1...
  • À celui qui aime les tartes aux bleuets au citron, pour qui obstiner un Libanais est un passe-temps et qui possède le nom parfait pour toutes les chansons...
  • À celui qui est roux, qui s'enfarge quotidiennement dans ses paroles, qui a un torse disproportionné par rapport à ses petites jambes et de tous petits yeux sur une photo...
  • À celui avec qui j'ai habité le plus longtemps, le gars que je connais qui a changé de coupe de cheveux le plus souvent, mon partenaire de Tag Team en sol Vietnamien...
  • À celui que je connais depuis le plus longtemps, qui pense être meilleur que moi à NHL et à Scene It Friends, avec qui une douzaine de vieux beignes est meilleur qu'une neuve...
  • À celui qui chiâle plus qu'une femme, qui court moins vite qu'une semi-remorque, qui aime bien fréquenter les bars de Granby et qui porte bien la mullet artificielle...
  • À celui que je vois rarement, qui possède une chevelure frisée légendaire, qui court plus vite qu'un évadé de prison et avec qui j'ai ri pendant 2 trop courtes années de Cégep...
  • À celui qui sait se camoufler même dans la neige, avec qui j'ai construit maintes forteresses à la maternelle avant de l'enseigner aux élèves à l'école de sa mère...
  • À celui dont je me suis découvert un lien de parenté au Cégep, avec qui uriner pour la science au Cégep a été fait après l'avoir craint plus que la peste au secondaire...
  • À celui qui parfois est malheureux, avec qui boire de la Sangria verte peut être dangereux et de qui on ne se lasse jamais d'entendre les histoires de sécheresse et soufflage...
  • À celui avec qui j'ai co-habité l'instant d'un mois, tierce partenaire-propriétaire d'une roche à Central Park, avec qui j'ai "roulé" pour aller chercher mon DEC...
  • À celui qui m'a déchiré une chemise pour une raison de diplomatie finlandaise, qui m'a initié et fait vomir à la Hot Chili Sauce, mon frère de secondaire littéralement...

À tous ces gars-là, et aux autres que j'oublie peut-être, je tiens à dire Merci d'être là quand c'Est le temps de faire un pool de hockey, de pêcher en chaloupe à moteur, de jouer au baseball, d'aller aux poissons des chenaux, de souper au Kaori, d'aller voir les Canadiens en série contre Boston, d'aller voir Metallica en show, de virer Hampton Beach à l'envers, d'interviewer les gens qui auditionnent à Star Académie, de prétendre qu'une ferme est en réalité un chalet, de cochonner une maison le 31 décembre, de jouer à Cranium, d'aller à Stoke faire un feu de camp, de marcher en gang dans les rues de Fleurimont, d'aller au Zoo de Granby, de fabriquer un fusil à patates, de se rendre en finale d'un tournoi à Baie-St-Paul, de parler à Einstein de Watatatow à New York, de se faire prendre en photo avec le chanteur de Kaïn, de faire un trou dans le mur d'un client, de préparer l'audition d'un futur VJ, d'aller à Cerveau Direction, Palmarès et Un grand blond avec un show Sournois Back to back, de se commander de la pizza chez Mivan, de déclencher une alarme de feu, de glisser avec des cabarets, de lancer des balles rouges sur Boileau, d'écouter un Prince à New York, de se déguiser en rétroviseur et 2 dés...

Bref, je pourrais allonger la liste pendant 3 jours sans arrêt... Qui que vous soyez, vous vous connaissez ; les Boys, je vous aime !

GOoD DaY SunSHine

Aujourd'hui, je me suis réveillé un peu magané de ma veille ; fatigué surtout d'avoir livré la marchandise (comme à l'habitude) dans le Pool de hockey annuel de ma gang de chums. Cette année encore, je risque de donner une sérieuse leçon d'humilité à une dizaine de gars qui pensent pour la plupart que "Savoir patiner en ligne droite est un gage de victoire potentielle dans un pool". Je patine comme une chèvre qui fait de l'arthrite et pourtant, ça fait 2 années en ligne que je finis dans les boursiers, loin devant quelques gars qui ont appris à patiner avant de marcher. Bref, là n'est pas véritablement la question ; ce que j'ai plutôt remarqué ce matin en m'ouvrant les yeux et en me dirigeant dehors, c'est l'absence de la sensation de bien-être que me procurait le Soleil depuis une couple de mois... Y FAIT FRETTE maintenant quand on se lève ; Fini hier la terrasse au Contact, fini l'envie d'aller se chercher du Coq Rôti à 3h00AM et de le manger sur la véranda, fini l'option d'aller à la plage pour dégriser et relaxer tranquillement, fini les couchers de soleil en sirotant une petite bière parce que de toute façon, à l'heure où il va se coucher dans 3 semaines, la plupart d'entre nous auront même pas fini de travailler ! Quelle belle initiative rurale que de nous faire reculer l'heure à la fin octobre pour nous priver d'une heure de plus de notre chum rouge et jaune !
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Le Soleil est tellement populaire que ça nous dérange pas de payer 1500$ pour aller le voir et le sentir pendant une semaine à l'hiver. Même les plus grands ont décidé de l'immortaliser en chanson : Jim Morrison nous gueulait "Not to touch the earth, not to see the SUN" sur "Waiting for the sun", les Beatles le saluait au passage dans "Good Day Sunshine", Jimi Hendrix voulait en parler juste avant de mourir et ça a finalement donné "First rays of the new rising sun" et le plus grand d'entre tous, Elvis Presley en personne, endisquait pour lui et la compagnie qui portait son nom ! Les enfants apprennent à le dessiner avant de savoir faire de même pour représenter leurs propres parents, d'autres ont inventé des lunettes pour nous permettre de le regarder et même Pablo Picasso avait quelque chose à dire à son sujet : "Certains peintres transforment le soleil en point jaune ; d'autres transforment un point jaune en soleil".
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Bref, je pense parler pour pas mal tout le monde en disant qu'on va s'en ennuyer de notre chum le Soleil pour les 6 prochains mois. On va continuer de le voir, un peu peut-être parce qu'il est agace, presque autant qu'une livre de chocolat en arrière d'une vitrine la séparant d'un obèse de l'autre côté, on va continuer de le dessiner, d'en parler et d'en rêver... jusqu'à temps peut-être qu'on pogne les nerfs, sorte notre porte-feuille et aille le rejoindre à Cuba pendant 1 semaine pour voir si il se rappelle de nous. Astragace !!

samedi, octobre 07, 2006

LA PLANÈTE DES SINGES

Nous réalisons parfois facilement jusqu'à quel point nous n'utlisons pas notre cerveau à sa pleine capacité. Je crois même avoir lu quelque part que c'est à peine 10% de notre matière grise qui aura été utilisée à la fin de notre vie. Autrement dit, c'est comme si notre cervelle était un gigantesque parc d'attractions mais que le laissez-passer pour y entrer ne nous permettait, en une seule visite, que de visiter un ou deux manèges ; beaucoup de plaisir à y avoir quand même, mais énormément de potentiel gâché, du fait que chaque manège implique différents avantages, sentations et possibilités. Nous rencontrerons dans notre vie des personnes qui ont uniquement accès au Goliath et à la Pitoune, alors que notre accès pourrait être limité au Monstre et au Cobra. Bref, ça commence à faire une métaphore pas mal compliquée déjà pour tous ceux et celles qui n'utilisent même pas les 10% initialement suggérés dans ce texte. Et exceptionnellement, il y a certaines personnes qui sont, si on veut, surdouées et qui réussiront tout au long de leur vie à franchir le cap de 10%, en atteignant l'un après l'autre les 20, 30 et 40%. Parmi eux, on peut penser immédiatement à Gandhi, John F.Kennedy, le Colonel Sanders, Richard et Betty James et Pierre Boulle. Ce dernier, en plus de porter le même nom de famille que le désormais célèbre chien de la famille de Julien Poirier, est l'auteur derrière l'oeuvre titanesque qu'est La Planète des Singes. Il est celui qui, sans avoir été diagnostiqué comme malade mental précédemment, écrit en 1963 son livre qui remet en question les définitions de l'humanité. Se peut-il qu'inévitablement l'homme devienne, à un moment donné, si mesquin et si mauvais, que les singes décident de faire la Révolution et de prendre, ultimement, le contrôle de la Terre ? Ouf... On parle ici d'un sujet délicat à traiter !
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Laissez-moi, en 5 minutes et des poussières, vous résumer le synopsis des 5 films qui ont été réalisés dans les années 60 et 70 (ceux mettant en vedette au départ Charlton Heston et Roddy McDowall, l'inoubliable interprète de Cornelius et César, aujourd'hui décédé) inspirés de l'oeuvre de M. Boulle (parce qu'il est faux de penser qu'il est derrière toute la série de films et vous verrez pourquoi, progressivement) :
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La Planète des Singes (1967) : Des astronautes de notre ère réussissent à traverser le mur du temps et finissent par atterir sur une planète qui ressemble à la nôtre mais qui rapidement s'avère habitée en majorité par des primates, pour la plupart hostiles envers les humains, la race inférieure à la leur sur cette planète. Le seul astronaute survivant (Heston) parvient à convaincre quelques macaques que l'homme serait peut-être leur ancêtre et s'en suit une course folle... Et une mémorable scène devant le torse de la Statue de la Liberté. Jusque là, on embarque sans trop oser dénigrer l'idée initiale.
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Le secret de la Planète des Singes (1970) : Un nouvel équipage d'astronautes est envoyé dans l'espace pour retrouver le premier (déjà, on s'entend que c'est moins fort) et abouti, Ô surprise, sur la Planètes des Macaques, dans le même village, avec les mêmes singes gentils et les méchants gorilles, en parlant encore et fort heureusement la même langue que les singes. Les bons chimpanzés aide le gars et rapidement il se retrouve dans le métro de NY CIty (...) à lutter contre des surhommes dôtés de pouvoirs télépathiques. S'en suit une course folle... et une guerre nucléaire qui élimine la planète au grand complet... À la fin du film, on applaudit, pas mal plus en se disant qu'au moins, il n'y a pas de possibilité de suite à celui-là.
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Les évadés de la Planète des Singes (1971) : Bon... Déjà en partant, un an entre 2 films, c'est mauvais signe. Et avec la Planète qui explose à la fin du deuxième, tu t'attends au moins à ce que le troisième soit une "prequel"... Mais non... Sans nous expliquer COMMENT, QUAND, POURQUOI et AVEC QUOI, on nous met immédiatement devant le fait accompli que les 2 gentils singes plus un accolyte de leur race ont réussi à premièrement retrouver le vaisseau du deuxième équipage d'astronautes, à le retaper ( OUI OUI !! ) et à le faire fonctionner à l'état neuf, avec évidemment assez de Power là-dedans pour faire le voyage initial à l'envers, sans plan de vol et sans savoir que dans l'Espace, ça prend un casque et tout et tout... ... ...
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Bon... premier constat ; Pierre Boulle n'a absolument rien à voir avec ce synopsis. Pas plus qu'avec les scènes de magasinage de Cornelius et Zira, de leur participation à un gala de boxe ou à une conférence sur le Droit des Femmes... On doit cependant saluer la performance d'actrice de la gentille chimpanzé saoûle se confiant au méchant journaliste, qui entraînera la mort préméditée des deux primates survivants de ce vol interspatial à l'envers (l'autre astrosinge ayant été tué par un acteur déguisé en gorille (scène d'anthologie...)
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Ah oui... Zira accouche à la fin du film, nous laissant deviner que OUI, il y aura bel et bien encore une suite à celui-là aussi, immensément inférieur à l'original déjà.
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La conquête de la Planète des Singes (1972) : Encore une fois, le film se fait rapidement et constatez-en vous-même le résultat : Cornelius et Zira étant morts, c'est maintenant au tour de César, leur fils (euh... même acteur que dans les 3 premiers qui faisait Cornelius... Pourquoi se casser la tête et dépenser d'autres argents pour des nouveaux masques...?) de vivre en contact avec les humains. Il est un singe de compagnie comme tous les autres de sa race, puisque suite à une épidémie monstre, TOUS LES CHATS ET LES CHIENS de la Terre sont morts... ...
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Ok ok... Là, on pousse pas mal fort. Mais bon... Étant le seul singe parlant, César décide de faire une guerria en recrutant su'l side plusieurs singes prêt à le suivre dans sa folie, en volant à gauche et à droite couteaux et armes à feu. Et le soir du Grand Réveil, lui et ses congénères brûlent la ville (que dis-je, LE MONDE, puisqu'ils en prennent par la suite possession), tuent à peu près tout ce qui ne possèdent pas suffisamment de poils (épargnant ici et là quelques gentils humains) et sans être eux-mêmes abattus, parviennent à dominer la Planète, en instaurant leur régime de peur.
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AVEZ-VOUS COMPRIS CE QUI VIENT DE SE PASSER ??? La naissance de la Planète des Singes est dû au retour dans le passé de Cornelius et Zira. Autrement dit, LA PLANÈTE DES SINGES est une fin inévitable, un cercle vicieux duquel on ne peut s'échapper ! Fort, très fort...
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Ah... et il y a eu, pour des raisons obscures (probablement à cause des contrats des acteurs) :
La bataille de la Planète des Singes (1973) où César enseigne aux singes et aux humains à vivre en parfaite harmonie jusqu'à ce que son propre fils se fasse tuer par un gorille, suite à une guerre de Titans opposant les singes et les bons humains aux méchants humains radioactifs se déplaçants en autobus jaune et arborant des lunettes de ski à visière rouge... Et s'en suit une course folle... Bref, celui-là souvent, on fait comme s'il n'existait pas...
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Ce que j'espère vous avoir appris avec mon résumé de la série des films de La Planète des Singes, c'est que Pierre Boulle, nonobstant une association nominale avec les suites à l'original, est un auteur qui a eu une vision un jour. Et cette vision est tellement grosse qu'à toutes les fois que je vois son adaptation cinématographique à la TV, je me fais un devoir d'au moins lui accorder 5 ou 10 minutes de ma vie, en rêvant un jour que je serai l'heureux propriétaire d'un des masques de singes ayant servi au tournage de ce chef-d'oeuvre...

mardi, octobre 03, 2006

Vous vous ennuyez ? Pas tant que ça !

Souvent, on a l'impression de mourir à petit feu tellement le temps est long. En file d'attente, dans le traffic, en pleine engueulade...
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À partir d'aujourd'hui, vous pouvez dormir tranquille ; y'aura toujours des gens pires que nous pour nous remonter le moral. À preuve, voici quelques sites Internet qui, évidemment, sont l'oeuvre en quelque part de gars qui s'ennuyaient plus que vous. Enjoy !
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http://www.philippelalanne.com/ (bin oui, encore lui ! Comment ne pas le mettre ?)
http://www.getrelaxed.com/ (quoi de plus relaxant que le son d'un jet en plein décollage ?)
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Et la totale : http://www.bored.com/ On se surprend à y passer plusieurs minutes !!

Ça valait 100$

Qu'avez-vous fait aujourd'hui ? Du hicking ? Votre épicerie ? Un paiement de char ? Moi, ce que j'ai fait, c'est une journée de suppléance. Pas ma première et surtout pas ma dernière de l'année. J'étais aujourd'hui l'idole d'un groupe de deuxième année. L'idole parce que j'étais bon en dessin, j'étais plus grand qu'eux et que je savais additionner 15 + 27. Facilement impressionnables les enfants de cet âge-là. Très drôles aussi. Mais surtout insoucieux ! Sérieusement, le meilleur remède contre les questions existentielles, c'est les enfants. PArce qu'avec eux, y'a rien de compliqué. Y connaissent tellement pas grand chose que chaque chose justement est importante. Je sais pas si vous me suivez, mais je vais vous donner mon exemple du jour.
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À la récréation, je surveillais sur la cour. Une élève de ma classe a décidé de passer sa récréation à me suivre en me tenant la main. Bon bon, je le sais, ça fait pas très viril, mais je l'écoutais parler et je la trouvais super drôle. Elle mangeait une pomme verte et pour elle, sa pomme, c'était le centre de l'univers. L'élément déterminant de toute son attention. Elle me parlait de son goût, qu'elle comparait aux pommes rouges, et elle le trouvait plus sucré. Ça, elle a dû me le répéter au moins 6 si c'est pas 7 fois. Et chaque fois, c'était important pour elle. Et moi je l'écoutais, sans vraiment interagir. Puis elle m'a demandé c'était quoi mon fruit préféré. J'ai répondu le kiwi, pour paraître riche ( ?? ) et elle s'est mise à me raconter pourquoi son père achetait plus de kiwis. Encore une fois, une histoire très longue et très drôle. J'aurais répondu l'ananas qu'elle aurait trouvé une histoire à me raconter sur celui-là aussi. Ensuite, elle voulait savoir mon deuxième fruit préféré, puis le troisième, et le quatrième... Voyez le genre ? La tite fille trippait à parler avec un adulte d'un des seuls sujets de conversation qu'elle connaisse. Elle aurait pu m'en parler pendant 4 heures. Moi, j'ai absolument rien appris mais j'ai décompressé et j'ai arrêté pendant 15 minutes de penser à mes paiments, le temps des fêtes qui arrive et aux Canadiens.
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La morale de cette histoire est la suivante : "Quand c'est déprimant, loue un enfant et écoute le parler des 4 ou 5 choses qu'il connaît vraiment"

lundi, octobre 02, 2006

"Boutte pour boutte" Essai #3 + Un classique revisité

Tout le monde connait maintenant le principe.
Donc on part le chrono et on se fiche de savoir si oui ou non ce qu'on écrit aura du sens dans 10,20 ou 30 ans !
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L'ouverture de mon parachute n'était pas garantie par son fabriquant le jour de son achat. Je devais consentir à l'achat d'une garantie prolongée de 5 ans pour m'en assurer. Comme je trouvais le concept un peu barbare, j'ai décidé de plutôt m'allonger sur une crazy carpet au sommet du Mont Washington et de vérifier s'il était possible de faire cuire des oeufs sur un radiateur de Mercedes Benz. À ma grande surprise, la réponse fût rapidement trouvée ; il n'en est point. C'est même aussi dangereux d'agir ainsi que de conduire un camion de livraison de croustilles BBQ qui ne possède plus de freins avants. La logique est là et mon père jongle parfois.
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Un classique revisité

La saison de hockey est à nos portes MESSIEURS (et Mesdames) ; Ça sent la testostérone dans les Cages aux Sports, les pools y poussent comme de la mauvaise herbe et Mike Ribeiro a finalement été échangé. Tout est finalement en place. Bientôt, un classique typiquement québécois refera son apparition pour une autre année et transformera temporairement (et ce pendant minimum 7 mois (9 dans le cas maximal et dans le coeur des Vrais Fidèles qui carburent ces jours-ci à l'espoir et à la bière fraîche)) nos foyers en véritables temples du hockey et nos blondes en veuves obligées, à moins bien sûr qu'elles aussi comptent les jours restant avant la mise au jeu protocolaire de vendredi... On écoute les Canadiens depuis quelques années comme on écoute Virginie depuis... quelques années ; on sait qu'à la fin de l'année il y aura des rebondissements, des déceptions et que fort probablement, ce n'est pas encore cette année que notre héros va accoucher... OR, cette année, Virginie est enceinte ! C'est prometteur... Fabienne Larouche sera-t-elle soupçonnée à la fin juin de sorcellerie si jamais Saku brandit le précieux trophée de Lord Stanley au bout de ses bras, après en avoir accouché à la fin du calendrier d'une centaine de matchs ? On s'en reparlera...

Qui dit hockey dit visionnement des games en gang, avec grosse bouffe, petites ailes su'a slide et petit caisson bien au froid. Et, dans mon cas, petit plat de Doritos sournois à l'occasion. Malheureusement, mon bol de croustilles au fromage préféré, celui-là même auquel mes parents m'avaient initié lors de mon enfance, entre 2 boîtes de biscuits Ritz et 1 pudding Laura Secord, est à présent difficilement trouvable... Premièrement parce qu'il ne faut plus compter les marques compétitrices qui essaient, à tort, de nous vendre un produit similaire mais Ô combien inférieur à l'original. Et deuxièmement, surtout parce que la saveur originale, celle au FROMAGE NACHO, s'est perdue depuis ma tendre enfance au milieu de toutes les autres sortes qu'on nous sert sur une base presque mensuelle : fromages poivrés, piment infernal, jalapeno et cheddar, cool ranch, guacamole, BBQ, cornichons à l'aneth, 3D, Rollitos, rouge flamboyant, bleu métallique, aux agrumes, pesto et ananas, banane plantin et paprika : HEILLE !!!!!!!! je demande pas la lune là ; j'exige tout simplement, en tant que consommateur établi, de ne pas avoir à chercher pendant une demi-heure à l'épicerie mon sac de Doritos au FROMAGE NACHO. J'y ai goûté aux autres sortes pis elles m'ont toutes écoeuré ! Le pepsi, c'est pareil : Cristal, bleu, fraise et crème ( FRAISE ET CRÈME CIBOUARE !!), vanille, aux cerises : on en veut pas !!!! Celui qu'on veut, c'est celui au noir ! Celui qu'on buvait quand on avait 6 ans pis qui nous piquait dans le nez parce qu'on le buvait trop vite tellement on était énervé d'en boire... That's IT !

Bref, il me fait le plus grand bien de vous annoncer en grande primeur que vendredi, je ne suis pas disponible ; le hockey commence, les boys vont être tous là. Avec nos ailes de poulet natures, notre Molson Ex bonne depuis 1903, nos Doritos au fromage nacho pis notre Pepsi au noir !

Bonne saison !