Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

jeudi, septembre 28, 2006

Les pilules Pierrafeu

En feuilletant quelques pamphlets (quel mot atroce de la langue française !!) de mon Publi-Sac ce matin, je suis resté surpris de voir que les Vitamines Pierrafeu existent toujours ! Et qu'en plus, elles sont en réduction cette semaine au Jean Coutu. Mais ça, tout le monde ou presque s'en fout. Ce que les gens veulent savoir par contre, c'est POURQUOI, en 2006, ce produit est encore en vente. Bon... Premièrement, il s'adresse aux enfants ; ce sont eux le public visé par les vitamines. Or, aucun enfant en 2006 ne trippe sur les Pierrafeu. C'est à peine s'il y en a 2 ou 3 par classe qui savent qui sont Fred Caillou et Arthur Laroche. C'est comme si on essayait de vendre un produit de beauté aux filles de mon âge en collant la face de "Ma sorcière Bien-Aimée" dessus... Pas sûr du chiffre d'affaires d'un pareil partenariat commercial... Deuxièmement, les gens qui pourraient en revanche décider de se procurer les tites pilules sont ceux qui ont grandi avec les Pierrafeu et qui, étant enfants, auraient consommé la dite marchandise. Or, dans mes souvenirs, je me rappelle avoir eu vent à l'époque que les Vitamines Flinstones existaient, mais jamais mes parents ne m'en auraient acheté. Probablement dû au ridicule de la chose... C'est comme si aujourd'hui Homer Simpson servait à annoncer les Oméga-3... Donc, si on fait le calcul, y'a pas grand monde finalement qui devaient s'en farcir, même à mon époque. Re-donc, pourquoi diantre y'en aurait-il plus de nos jours ?? Sérieusement, j'ai beaucoup de difficulté à comprendre...
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L'étrangeté de la chose ne s'arrête pas là !! Allez au www.flintstonesvitamins.ca/fr/kids/home.html ... On parle là d'un site Internet à jour, complet, fort attrayant et, le plus surprenant, BILINGUE !! On y fait l'éloge de tous les produits flinstonniens et il est clairement suggéré que les Vitamines Pierrafeu sont le choix #1 des pédiatres !
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Évidemment en guise de conclusion, je suis obligé de vous promettre une chose ; la prochaine fois que, par hasard, je verrai en face de mes yeux, en train de pourrir sur l'étalage de mon Jean Coutu, une boîte de Vitamines Pierrafeu, j'en achèterai. J'y goûterai. Et je vous en ferai une critique sincère. Parce qu'après tout, aussi bien commencer tout de suite à savoir ce qui sera bon pour mes enfants, autre que la réglisse et le McDonald.
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PS : J'ai entendu dire que Gazoo aurait été inventé lors d'une nuit où, sur la même table, on pouvait choisir entre une ligne de coke, une shot de crack ou 4 Vitamines Pierrafeu... Affaire non-classée. Le FBI enquête toujours...

mercredi, septembre 27, 2006

Roche Papier Ciseau

Si vous me connaissez personnellement ou si au contraire vous ne savez pas du tout qui je suis, mais qu'en revanche vous lisez parfois mon Blog pour tuer le temps, il est alors envisageable que vous sachiez que je suis un enseignant. En ce moment, je n'ai pas la chance (si elle en est une avec ce que je vois jour après jour !!) d'avoir ma propre classe. En ce moment, je fais de la suppléance, ce qui veut dire que de jour en jour, je côtoie des gens différents et surtout entre 20 et 30 nouveaux élèves chaque jour. Ça pourrait en décourager plusieurs, mais vient un temps où, enfin je crois, on prend ce qui passe sans prendre rien pour acquis et rien de personnel ; en suppléance, ça a l'avantage de contenter les élèves et de les mettre de mon bord, puisqu'ils voient en moi un espèce de "One Man Show" en tournée, venu en quelque sorte tester son nouveau matériel. Évidemment, je vous en parle comme si chaque fois mon public était merveilleux, réceptif et turbo sympathique pour reprendre le beau vers de Simon Proulx (j'ouvre ici une parenthèse : un jour, alors que j'étais livreur d'électroménagers, j'étais allé livrer un set de laveuse-sécheuse chez le chanteur des Trois Accords, à Montréal. Je l'avais évidemment reconnu immédiatement et j'avais trouvé très superficiel et assez péteux d'broue le fait que celui-ci ait découpé sa propre photo dans le magazine Filles d'Aujourd'hui pour la coller sur son réfrigérateur... Ce n'est que tout dernièrement, en discutant avec un chummy, que j'ai réalisé que j'aurais fait exactement la même chose. Parce que quand on y pense comme il faut, avoir sa photo dans Filles d'Aujourd'hui, ça torche ! Fin de la parenthèse) Mais bon, ce n'est pas toujours aussi facile. Parfois, comme tout bon suppléant tout droit sorti d'une production hollywoodienne clichée, je dois aussi élever la voix et menacer mon adversaire de 12 ans de ne pas le laisser aller à la récré s'il continue de crier les mots "Pet" ou "Tapette" à tue-tête (punition qui est évidemment inconcevable, étant donné que ces mots, en plus de me faire encore rire, font partie de mon vocabulaire de tous les jours (je reste d'abord et avant tout homme !)
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Bref, aujourd'hui, pour faire une histoire brève, y'avait ce "petit verrat" qui s'amusait beaucoup trop, selon moi, à un jeu futile et passablement dérangeant dans un contexte de travail. Un jeu, vous l'aurez évidemment deviné, que son père lui avait montré la veille (car après tout, ce ne sont pas nos mères qui nous apprennent à péter avec nos aiselles, à imiter les trisomiques et à boire avec un bong). Devant cette activité qui semblait devenue contagieuse dans la classe, il m'est alors venu l'éclair de génie suivant : défier le gamin, en stipulant que si je gagnais, il arrêtait tout et que si, au contraire, il gagnait, il pouvait continuer à jouer à son stupide jeu...
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Vous aurez deviné, encore une fois puisque je suis aussi prévisible que l'orientation sexuelle de Kevins-Kyle dans Loft Story, que je me suis écoeuré avant d'avoir gagné. Par conséquent, j'ai perdu "par défaut". Et le petit verrat a pu célébrer sa victoire en continuant de flageler les mains de tout le monde dans la classe, pendant que je me rappellais silencieusement les belles années où une simple paire de mains pouvait nous "entertainer" pendant des heures et des heures, en se transformant successivement en une victoire écrasante de la roche sur le ciseau, puis par un gain toujours surprenant du papier sur la solide roche pour finalement se terminer avec une victoire décisive du ciseau sur le papier... Pensez-y ; j'aurais presque dû aller acheter une médaille à cet enfant-là et la lui décerner en lui octroyant le titre de l'enfant possédant encore suffisamment d'imagination, en 2006, pour jouer avec ses mains et aimer ça. Les parents du gamin ont probablement réaliser de belles économies en lui montrant à jouer à ce jeu. Franchement, levons-leur notre chapeau !
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En terminant, vous rappellez-vous du p'tit maudit verrat d'ami que tout le monde avait dans l'temps et qui voulait toujours ajouter l'allumette dans le jeu de Roche-Papier-Ciseau ?? Parce que à part brûler le papier, on s'entend-tu que sa maudite allumette allait pas chier loin contre la grosse roche et la paire de ciseaux ? C'est à cause de ce p'tit verrat-là que le jeu a perdu de son lustre et qu'éventuellement, il est devenu une espèce en voie de disparition sur les cours d'écoles québécoises...

lundi, septembre 25, 2006

Le prénom

Le prénom... Le mot par lequel un individu se reconnaît. Le nom que nos parents ont choisi à notre place le jour de notre naissance. Toujours agréable d'avoir l'impression en l'entendant que nos parents étaient pas sur un trip d'acide au moment de sa sélection... Le mien, Mathieu, est assez peu original. Même que je crois qu'il s'agissait au moment de ma venue au monde du prénom le plus populaire pour un bébé de sexe masculin. Je l'aime bien. Je m'en accomode aisément et je n'en veux surtout pas à mes parents de l'avoir privilégier à Romuald, par exemple.


Le prénom, c'est notre premier outil lorsqu'on tente d'entrer en contact avec une nouvelle personne. Il est vrai que posséder une paire de yeux magnifiques, un sourire angélique ou un solide cul peut faciliter les choses, mais le prénom, c'est primordial. Scénario : Une fille resplendissante, sosie de Jessica Alba (pour ne pas la nommer), vient me voir dans un bar, avec son petit top blanc souillé par la sueur et me chuchote érotiquement à l'oreille : "Salut, moi c'est Léopoldine"... Y'a des excellentes chances pour que subtilement je fasse semblant d'être sourd ou que, le plus poliement du monde, je lui fasse comprendre que son prénom est le meilleur turn-off qu'elle n'aurait pas pu trouver. Bref, oui les gars trippent sur les belles filles. Et les filles trippent sur les gars matures. Mais cet effet d'attirance primaire peut s'arrêter très rapidement si le prénom de la personne qui vous le fait possède le même prénom que votre arrière-grand-mère.

Si j'en parle avec autant de feu dans les doigts, c'est que, vous l'aurez deviné peuple québécois, je suis un fan invétéré de la maudite télé-réalité. Épargnons-nous l'analyse psychologique bon marché qu'on tente de nous vendre avec le produit et dirigeons-nous plutôt directement au problème de ce soir : à leur entrée dans le Loft ce soir, 2 des concurrents masculin ont pris la décision de partir avec une coche en d'ssous des autres en dévoilant le plus terrible de leur secret, qui aurait pourtant pu et dû rester cachés ne serait-ce que jusqu'à la première mise en danger... Les heureux élus, vous l'aurez encore deviné, répondent respectivement aux doux prénoms de Shawn-Edward et Kevins-Kyle. Le "s" dans Kevin n'est pas une erreur, chers lecteurs ; il existe. Bon bon... ne me jugez pas ; ce n'est quand même pas de ma faute si en plus de porter des prénoms qui sortent de l'ordinaire , les deux gars en question ont une orientation sexuelle ambiguë... un des deux à au moins eu l'honnêteté de l'avouer en partant. Le deuxième devrait emboîter le pas rapidement. Mais bon... Où diantre leurs parents avaient la tête ou le nez quand ils ont arrêté leur choix sur ces prénoms ?? Dieu seul le sait. Et Dieu seul sait aussi jusqu'où cela les amènera dans le Loft !!

Pour boucler la boucle de la belle thématique du prénom, je vous dresse ici deux top 3 (un masculin et un féminin) des prénoms que je me jure de ne jamais donner à mes enfants, que j'ai pu rapidement choisir en visitant le site http://www.quelprenom.com/ ce soir avant de me coucher. Vous m'en direz tant :


Chez les gars :
1. Bandiougou (Pardon ?)
2. Aboubakary (Woupelaye !!)
3. Youness (Quel bon moyen de se faire rapidement des amis !)


Chez les filles :
1. Gwendoline (Non, non non et renon)
2. Kadidiatou (Y'a du monde qui s'appelle de même pour vrai !!???)
3. Ramatoulaye (Ramatoulaye, irais-tu chercher du beurre à l'épicerie ? Euh...non...)

samedi, septembre 23, 2006

Canne à sucre ou Le Renard, le Porc-Épic et le Goéland

Il existe quelques aliments auxquels je suis sûr de succomber, peu importe l'heure ou l'endroit au moment de la proposition épicurienne... Ceux qui me côtoient les connaissent et ce n'est qu'une question de temps pour tous les autres, parce que je suis extrêmement démonstratif lorsque vient le temps d'en manger. Il n'y a pas d'ordre exact ou officiel concernant ces mets, mais il existe parfois des histoires amusantes capable, selon moi, de vous faire comprendre, ne serait-ce qu'un tout petit peu, mon vital besoin d'en ingurgiter sporadiquement. J'en ai vécu une aujourd'hui et j'aimerais partager avec vous, sous forme de fable, cette expérience sensorielle légendaire. Mais avant, pour ne pas simplement avoir l'air d'une agace gustative, je partage avec vous mes 4 incontournables en matière de nourriture :
  1. Les sushis : beaucoup de difficulté à imaginer ma vie sans eux... pourtant, je n'aime pas le poisson plus que ça... mais les sushis !! C'est inexplicable, mais primordial.
  2. Les pistaches : d'où me vient donc cette attirance magnétique pour cette petite cousine verte de l'arachide ? En manger 10 000 en 2 heures pourrait être envisageable, si jamais quelqu'un acceptait de les ouvrir à ma place. Bref, n'en achetez pas si vous avez l'intention criminelle de ne pas les partager et de les manger à 10 pieds ou moins de ma face.
  3. Le fromage : bleu, en crottes, gouda, suisse, cheddar, brie, parmesan, de chèvre, émanthal, cottage, en crème, mozzarella, brick, NAME IT, je les aime tous, sans exception. De très bonne augure concernant mon futur cholestérol, le fromage est presque un ennemi ; il connaît mes points faibles et sait mieux que quiconque comment m'achever... Pourtant, je m'y accroche, je m'y perds, je m'y aventure... Le fromage, point final.
  4. Le sucre : par sucre, je n'exclue pas le chocolat, mais je privilégie de toute évidence les jujubes, les bonbons, les COCHONNERIES comme le diraient nos mères devant l'étalage du dépanneur pour ne pas avoir à nous en acheter ne serait-ce qu'un seul, à 5¢ ! C'est mon côté "petit gamin en quête de sensations fortes légales" qui ressort chaque fois. Les Jolly Ranchers, Starburst, Poppers, Nerds Rope, Melons sûrs, framboises suédoises... encore une fois, NAME IT, c'est ma fin, mon vice, ma seringue, ma dose...

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Le Renard, le Porc-Épic et le Goéland

Il était une fois 3 animaux fort différents mais Ô combien identiques à la fois. Le Renard était tout un personnage, à qui on osait prédire, sans avoir peur de se tromper, un brillant avenir. Le Porc-Épic était quant à lui un aventurier avoué, qui ne craignait aucunement le danger, allant même jusqu'à repousser toutes les limites et à défier la mort comme d'autres respirent. Finalement, le Goéland était un sympathique personnage, qui aimait les précieux souvenirs quotidiens que lui garantissaient chacune de ses observations et chacun de ses agissements.

Nos trois camarades se connaissaient. Peut-être pas autant qu'ils ne l'auraient voulu, mais bien assez pour célébrer dignement chacune de leur rencontre, qu'elle ait été de fortune ou préméditée. Dans le malheur comme dans le bonheur, il leur arrivait fréquemment d'apprécier ce que le destin décidait de leur laisser en passant. Dans le cas contraire, ils se faisaient un devoir commun de rapidement trouver un moyen de rendre mémorable n'importe quel accouchement de mouche.

Par un bel après-midi d'automne, le Porc-Épic appella le Goéland pour lui annoncer une mauvaise nouvelle ; Renard avait eu un accident mineur mais comme il ne s'en était pas suffisamment inquiéter au départ, celui-ci était depuis devenu presque majeur. Il était à présent héberger chez les Marmottes et son séjour là-bas prendrait fin aussitôt sa santé revenue. Mais ne nous mentons pas ; chaque animal sait à quel point l'ambiance et l'odeur de la maison des Marmottes est réputée comme étant assez ordinaire, à la limite de la déplaisance. C'est pourquoi une visite improvisée su'l side par nos deux autres bebittes (appellons-les comme ça) allait rendre au Renard les mêmes, sinon de meilleurs résultats que l'absorption de tous les médicaments que les Marmottes lui préparaient jour après jour.

Ainsi donc, le Porc-Épic et le Goéland, après s'être arrêtés chez Monsieur le Raton-Laveur pour lui acheter quelques cochonneries d'usage (pommes de terre trempées dans la boue, cônes à la toundra et autres feuilles d'érable croquantes) se pointèrent chez les Marmottes. Le visage du Renard valait cher lorsque celui-ci se rendit compte de la présence de ses visiteurs. Bien malin celui qui aurait pu enlever le sourire au milieu du visage de cette chose rousse modifiée en raison de santé. S'en suivirent quelques parties de cartes et une savante dégustation de vers de terre aux pissenlits, entrecoupées par un vent du nord ici et là.

Devant l'éventualié où il fallait bientôt laisser le Renard se reposer, le Porc-Épic décida de précipiter un peu les choses. Après s'être informé à la doyenne des Marmottes concernant l'effet que pourrait avoir l'absorption immédiate d'une délicieuse tête de violon fumée par le Renard étant donné sa médicamentation et en avoir soutiré une réponse plus que satisfaisante, le Porc-Épic invita ses deux acolytes à le suivre hors de la tanière. Chacun leur tour, les trois protagonistes goutèrent aux têtes de violon, en appréciant silencieusement le décor automnale qu'occasionnait depuis quelques semaines le début des vacances du soleil. À la fin de cette petite collation sournoise, le Renard, peu locace, émit néanmoins le désir de se retrouver dans son lit, afin de profiter d'un sommeil réparateur impromptu qui semblait inévitable à présent. Les deux autres se firent alors un plaisir de le lui conduire, s'assurant avant leur départ d'avoir correctement installé leur ami devant un documentaire sur les coupes à blanc et quelques petites gâteries advenant une faim innatendue et imprévisible...

Avec le sentiment du devoir accompli, le Porc-Épic et le Goéland avaient à leur tour une envie de type inévitable ; celle de rassasier leurs estomacs qui criaient depuis quelques instants famine. Et il n'était pas question de le faire en se gavant de plates feuilles mortes ; s'il fallait le faire, ils le feraient de manière royale. Ils achetèrent donc les ingrédients nécessaires à la fabrication d'un sandwich de type racing que le Porc-Épic avait déjà goûté lors d'une visite à St-Malo. En empilant l'un par dessus l'autre filets d'escargots, feuilles de lilas sauvages, terrine d'abeilles entières confites, rehaussés par un soupçon de rosée du dimanche, les deux animaux s'attaquèrent férocement à ce qu'ils se plussent d'appeller plus tard "le sandwich de la victoire".

Repus, l'un devait toutefois quitter l'autre pour aller rendre service à un autre animal dans le besoin. L'autre en profita pour regarder, bien installé dans son tas de brindilles chaudes et humides, la première partie de l'année de curling de fourmis, en compagnie sournoise du Panda, venu faire son tour, fraîchement descendu de son île.

La Morale de cette fable, qui finalement ne ressemble pas plus à une fable que mon cul à un lampadaire, serait la suivante :

"La présence d'un ami est toujours plus rassurante que celle du bistouri"

vendredi, septembre 22, 2006

"Boutte pour boutte" Essai #2 et réflexion relative à une expérience de travail récente

Vendredi, heure du dîner, Seek and destroy de Metallica pour m'encourager... Je me redonne à nouveau la possibilité tout à fait gratuite d'être découvert par un riche éditeur en quête de nouveauté et de fraîcheur dans le domaine de la littérature au Québec, grâce à ma spontanéité incroyablement naturelle à l'écriture et, qui sait, peut-être devenir le prochain François Avard !
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On part le chrono, pour 2 minutes, et on tappe et on tappe, sans réfléchir :
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Ce n'est pas pour me vanter, mais j'ai acquis récemment les droits d'auteur d'une pièce de théâtre ancestrale que Molière lui-même avait écrit assis sur un coin d'asphalte d'Arabie-Saoudite. Il n'en menait pas large à cette époque et on pouvait déceler chez lui une envie presque diabolique de manger chaque jour des tranches de pain cru avec du Cheez Whiz dessus, beurrées des 2 bords. C'était sa façon à lui de protester contre la circoncision des moutons en Algérie et celle des paons au Brésil. C'était une belle époque, n'est-ce pas ?
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TOP CHRONO

Productif le Monsieur aujourd'hui !
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Dans un tout autre ordre d'idée, j'ai enseigné hier l'éducation physique à mon ancienne école primaire, moi qui ne possède soit dit en passant aucune qualification professionnelle dans ce domaine... Et bien laissez-moi vous dire que je me suis bien débrouillé dans les circonstances et qu'à la limite, j'ai éprouvé un malin petit plaisir à demi-avoué à être, le temps d'un après-midi, un charlatan pédagogique. Réussir, en 10 minutes, à pondre une activité physique qui a tenu en haleine 28 élèves de 6ème année pendant plus de 45 minutes consécutives, je m'excuse, mais je mets ça dans mon Top 5 de réussites professionnelles à ce jour; filles ou garçons, petits ou gros, tout le monde gueulait à en réveiller les morts, dans le seul et unique but de sortir du gymnase à la fin de la période avec le sentiment que seul la victoire peut générer. Mais ne vous en faites pas, les perdants, bien que relativement déçus de s'être fait battre, ne quittaient pas le champ de bataille la tête basse... c'était avec un sourire du devoir accompli dans l'aversion et avec les yeux remplis d'espoir d'une éventuelle revanche que tous ont quitter le stade de mon enfance.
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Et moi dans tout ça, je me suis fait prendre au jeu ; de retour en enfance, plus précisément à 12 ans, quand rien ne me dérangeait véritablement, que je n'avais pas de soucis à me faire autre que celui de savoir si j'allais manger des toasts ou des céréales pour déjeuner, que je portais fièrement mes pantalons de jogging des Mighty Ducks, nouveaux venus dans le NHL... Le temps était une variable qui n'avait aucune valeur à mes yeux ; ce que je devais faire, c'était mener mon équipe à la victoire, éliminer l'ennemi et me saigner s'il le fallait pour mériter le championnat virtuel des vainqueurs que je m'efforçais d'imaginer, avec The final countdown qui joue en background ...
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Et à la fin de la journée, je redevenais le prof, celui que les élèves, sans le savoir, rendait doublement riche en quittant pour la fin de semaine en disant "C'était cool vot' jeu" ou "Ça paraissait pas que t'es pas un prof d'éduc". Ça, ça me rend bin bin fier de faire ce que je fais
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"Le fruit le plus agréable et le plus utile au monde est la reconnaissance"
- Ménandre

samedi, septembre 16, 2006

"Boutte pour boutte" Essai #1

Qu'est-ce que le "boutte pour boutte" ?
Ce n'est pas compliqué... C'est un exercice mental visant à mesurer votre degré de créativité et l'étendue de votre vocabulaire. Pendant deux minutes chronométrées, vous partez d'absolument rien et vous vous mettez à écrire, sans jamais vous arrêtez pour réfléchir. Évidemment, c'est intéressant de voir le résultat final lorsque celui-ci possède un minimum de sens ; phrases complètes, ponctuation, filons... Vous voyez le genre ? À mes marques, prêt ? Rock'n Roll !
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Quand j'ai ouvert un livre pour la première fois, je crois que je devais avoir quelque chose comme 8 ans. Je savais marcher déjà depuis 6 ou 7 ans, et je pouvais tenir en équilibre sur un tube de dentifrice sur demande. Les clowns ne me faisaient plus peur à présent et je continuais à croire au Père Noël en échange d'une partition de guitare. Je ne savais pas en jouer mais j'aimais quand même aider mon père à laver l'automobile de la famille le samedi autour d'une bonne tasse de chocolat chaud. J'avais 8 ans et toutes mes dents. C'était avant l'invention de la roue en stainless et des miroirs à 5 côtés.
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Ma mère se réveille la nuit tellement elle est fière de moi !

L'histoire de Sarto Sansoucy, chapitre 2

C'est parce qu'il voue un culte aux records de toutes sortes qu'un bon matin Sarto Sansoucy a décidé, après avoir mangé deux grilled cheese au beurre pour déjeuner, de tout mettre en oeuvre pour que son nom soit immortalisé un beau jour à l'intérieur des pages de sa Bible à lui. À cette époque, il rêvait parfois de voir son nom écrit en caractère gras, à côté de celui de Shridhar Chillal, cet indien incroyablement occupé, qui revendique depuis des lunes le record de l'homme aux ongles les plus longs les plus sales du monde entier. Sarto s'imaginait en train de faire homologuer un record inédit, en direct à la télévision nationale, du genre "le premier homme étant parvenu à retenir sa respiration, nu, à -25° celsius, pendant qu'il interprétait la 9ème symphonie de Beethoven au piano, avec seulement 2 doigts, de la main gauche, en étant droitier de naissance". Il avait ça, ce sens inné du spectacle et du dépassement de soi... dans la tête.

Mais la réalité l'avait vite fait réaliser qu'il n'en serait jamais... Premièrement, il était incapble de respirer la bouche fermée. Deuxièmement, en plus d'être pudique, il prenait presque en permanence sa douche en costume de bain. Et troisièmement, il ne savait pas plus jouer du piano que différencier sa main gauche de la droite sans d'abord y réfléchir en se fermant les yeux pour s'imaginer en train de s'essuyer sur le trône, pour finalement conclure que sa main gauche était celle qui sentait un peu plus que l'autre... Mes notre homme n'était pas un lâcheur ; voilà là une autre qualité que n'importe qui apprenait à lui attribuer après s'être découragé à essayer en vain de lui faire changer d'avis concernant la possibilité éventuelle de l'existence de la planète des singes. Sarto savait donc que si ses capacités humaines de pauvre petit mortel ne lui suffisaient pas à entrer dans l'histoire des Records par la porte d'en avant, il pourrait tôt ou tard décider de faire autre chose de tout aussi valorisant en soi et ainsi peut-être espérer y entrer par la porte d'en-arrière.
C'est avec cette visée de grandeur que Sarto Sansoucy eut un jour la brillante idée d'arpenter le sol du célèbre dépotoir Grenier de son village natal à la recherche d'allumage mental pour son futur record. À temps plein, et ce pendant plus de deux semaines pleines de temps libre obtenues grâce à sa démission de la cafétéria de son ancienne école primaire, Sarto fouilla les catacombes et les amoncellements de déchets nauséabonds, en quête d'un signe du destin. Et ce signe, il l'obtînt enfin au bout de 8 heures de fouilles exaustives à 16h45, le 8 septembre 1997.

mercredi, septembre 13, 2006

Wish you were here

Y'a des jours où on aimerait bien être à quelque part, avec quelqu'un, avec quelque chose dans les mains... Ces jours-ci, pour être bien honnête avec vous, si j'avais à choisir où j'aimerais être, avec qui et avec quoi dans les mains, je vous répondrais ceci :

"Sur la plage, avec Jessica Alba et Jim Morrison, avec une boîte de 12 beignes de chez Krispy Kreme"

Je sais pas pourquoi... mais c'est de même que ça me tenterait actuellement de finir ma semaine. Me semble que je serais bin, couché en cuillère avec Jess, pendant que Jim chanterait "Yes the River knows", à me faire bronzer sur la plage, en mangeant mes beignes...

On riait bin dans le temps qu'on était petit, quand on écoutait Robin et Stella... On trouvait ça pas mal drôle l'histoire du Rapidotron... Mais maintenant, qui sont ceux et celles qui vendraient leur mère pour en avoir un fonctionnel ? Bin moi je me cache pas ; je paierais cher pour que cette bebelle-là existe pour vrai et pour qu'elle m'appartienne !

En attendant, bin y'a des posters de Jessica, mes disques de Jim pis un Krispy Kreme à Brossard...

Maudit...

mardi, septembre 12, 2006

Le Requiem du Raton / On se gâte du côté de chez Vanessa !

Mardi. 12 septembre 2006. Sherbrooke. 22h51...


La morale de ce soir : Un début de soirée sournois n'a pas le choix de tourner au vinaigre balsamique.


Le contrat de ce soir : Contrairement à la DOUBLE-finale du Cercle de ce soir, la nôtre n'en aura qu'une et elle sera la suivante :

"Devant témoins, soient Giavonni, Jepetto et Freddo les ratons Laveurs, présents au moment de la rédaction de ce contrat à l'observatoire d'en arrière du Chicking dans l'Est, avant une visite nocturne au service à l'auto du Burger King 500 mètres plus loin, je, Individu Louche #1, jure que j'irai manger une douzaine de beignes originals de chez Krispy Kreem avec mon coloc, Individu Louche #2 et ce, avant la fin de l'année 2006. Le CV du photographe-vedette de Montréal en sera le nom de code.

La déclaration de l'indépendance aux troupeaux de chèvres d'Algérie ne m'aidera pas à économiser suffisamment pour avoir l'argent nécessaire en date de Pâques pour m'acheter la collection complète des DVD d'Alf l'extra-terrestre...


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Et on apprenait finalement, Mesdames Messieurs, que le réputé salon de coiffure situé dans l'est de la ville de Sherbrooke, Le Sallon chez Vanessa, s'est finalement GÂTÉ pour son dixième anniversaire, en réussissant à réunir tous les fonds nécessaires à l'achat du demi-gallon de peinture nécessaire pour peinturer en blanc le "l" de trop dans le mot "Sallon" de son affiche.

Questionnées 13456 fois au cours des dix premières années d'existence de son commerce concernant cette faute d'ortographe évidente à en voler un dépanneur yougoslave appartenant à un héritier Cambodgien, la propriétaire Vanessa Gingras a commenté : "Je pensais que ça s'écrivait comme le mot ballon. Maintenant, mon truc pour m'en souvenir sera le suivant: "Pas de violon dans mon salon, pas de ballon dans mes tallons !" ... Ouain...

Madame Gingras termine l'entrevue de ce soir en disant que : "Tous les pourboires qui [lui] seront remis cette semaine seront mis de côté pour [lui] payer des cours de français secondaire 1."

S.I.S.I

Le MACDonald

Le MACDonald ! Oui oui ! Pas le McDonald, le MACDOnald ! Celui qu'on mange à 4h00 du matin. Celui qu'on mange sans avoir faim...
Le MACDonald, c'est BON ; pas pour la santé, mais pour les 5 raisons suivantes :
  1. Il n'existe aucun autre endroit sur Terre où, à 4h00 du matin, après avoir bu toute la nuit, il est encore possible de manger en parlant fort et en se remémorant les bons coups de la soirée.
  2. Le MACDonald donne des jouets avec les menus pour enfants. Et quand t'es rendu trop grand pour les menus enfants, tu peux acheter les jouets pareil.
  3. Pour 4$, tu manges très mal mais au moins, ça t'as juste coûté 4$.
  4. Y'a des jeux dans lesquels il n'est pas interdit à personne de jouer. Autrement, il y aurait une pancarte à l'entrée l'indiquant. Cela dit, vous pourrez toujours prendre le temps de le vérifier personnellement, quitte à débattre votre point avec le chef d'équipe de nuit.
  5. C'est ouvert 24 heures !!!

En guise de conclusion, et dans le but de mettre un terme à tous les débats qui tentent de me faire haïr le MACDonald, je vous sers sur un plateau d'argent quelques unes des plus belles citations concernant l'acte de manger et qui résume, à mon humble avis, l'état dans lequel on se sent en quittant notre banquette en plastique de chez MACDonald, à 4h20 AM :

"Manger est bon. Avoir manger est meilleur"
- Anatole France

"Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ic, on mange pour vous."
- Coluche

Et ma préférée :
"Faut toujours faire attention à ce qu'on mange. Le manger, c'est beaucoup plus que du manger, c'est de l'amour"
- Jean-Marie Gourio

L'histoire de Sarto Sansoucy, chapitre 1

Pas très grand. Passablement nonchalant. Et à la limite, plus ou moins intelligent. Mais bon vivant. C’est à peu près là le seul compliment qui puisse émerger d’une première rencontre hasardeuse passée en compagnie de Sarto Sansoucy, enfoui quelque part au milieu d’un corps hypothétiquement négligé, résultat évident de l’adoption par son propriétaire d’un comportement directement lié à son nom de famille. Car il est vrai que notre bonhomme n’a guère de soucis. Pas plus d’éducation. Ses onze années passées sur les bancs d’école avaient tôt fait d’être inconsciemment effacées par les dix suivantes, où il accumulait depuis, l’un après l’autre, les emplois au salaire minimum. Il avait bien aimé celui de commis de dépanneur. Ou encore celui où sa seule et unique tâche se résumait à être assis sur une banquette d’un Tim Hortons, à compter le nombre de personnes qui entraient et sortaient du restaurant. Mais celui qui l’avait rendu le plus heureux et l’avait même fait rêver un soir de mourir en service tellement il aimait cet emploi, c’était lorsqu’il avait déniché, grâce à l’ami d’un ami, le poste de livreur pour une fabrique de serviettes à main. De napkins en bon français. Les trois mois les plus beaux de sa vie…

Parce que Sarto Sansoucy a en effet deux passions. Les Records Guiness et les napkins. La première, vous l’aurez peut-être deviné, aura eu pour effet de rapidement conduire à la deuxième, à un moment donné de son existence. Selon lui, son mode de vie plutôt sédentaire en dehors du travail (pour ne pas dire littéralement casanier) possède plusieurs avantages, qu’il se plait parfois à énumérer à la première personne qui l’interroge relativement aux centaines de napkins qu’il trimballe chaque jour avec lui. Il avoue alors fièrement que c’est grâce à ses nombreux temps libres qu’il peut feuilleter allègrement le livre des Records Guiness presque six heures par jour, ouvrage qu’il qualifie par ailleurs de sacré, poussant parfois sa chance à le comparer à la Sainte Bible. Toujours est-il que c’est en lisant son livre fétiche que Sarto a découvert que Ray et Eileen Park d’Australie possédent la plus grosse collection de pèse-personne au monde, soit 2549. Que Derryl Ogden des Etats-Unis revendique le très prestigieux titre de plus grand collectionneur de cravates au monde, avec 16 055. Et que Walter Cavanagh, une Américain celui-là aussi, jouie de la plus grande collection de cartes de crédit valides avec un spectaculaire total de 1397. Bref, une belle brochette de champions célèbres. Quiconque aimerait mettre Sarto Sansoucy hors de lui n’a qu’à mettre en doute ses connaissances relatives aux records Guiness ; s’en suivrait sur-le-champ un marathon effréné où statistiques et exactitude finiraient par avoir raison du challenger et accrocherait dans le visage de notre demi-mesure un sourire de vainqueur.

jeudi, septembre 07, 2006

Petit Jésus

Petit Jésus, pardonne-moi.
Pardonne-moi chaque fois que j'essaie sans trop me forcer à aimer tout le monde en sachant évidemment que c'est impossible.
Que c'est impossible pour la seule et bonne raison que nous sommes trop tous différents.
Trop tous différents du fait que je ne comprends pas comment les Philippe Lalanne de ce monde subsistent et réussissent à croire en ce que tu leur as laissé à la naissance.
C'est pas grand chose. C'est presque rien. Y'a des gens qui sont capable de faire avec. Pas moi.

Petit Jésus, pardonne-moi.
Je ne suis pas fondamentalement méchant. Je suis même à la limite très gentil. Je donne du sang. J'enseigne aux enfants. J'aime ma mère.
Mais je suis socialement mesquin. J'aime rire des gens. J'aime prendre plusieurs secondes de ma journée, plusieurs heures de ma semaine et plusieurs jours de mon année à regarder ceux qui ont ce "je-ne-sais-quoi" d'involontairement très drôle. Comme ceux qui habillent leur chien. Ceux qui collectionnent les roches. Ceux qui parlent dans le vide dans les partys. Ceux qui ont des coupes de cheveux indescriptibles mais Ô combien hilarantes. Ceux là... Pardonne-moi.

Petit Jésus, pardonne-moi.
Pardonne-moi d'avoir peur de vieillir et de ne plus avoir 15 ans. De trouver très drôles les pets, le monde qui font semblant de parler en anglais et les petits gros. Essaie de te fermer les yeux la prochaine fois que je m'adresse à quelqu'un dans le seul et unique but de faire rire quelqu'un cacher 2 ou 3 mètres plus loin.
La moustache, quelle belle invention. Sois en fier. Ne fais rien, je t'en supplie, pour qu'un jour un consensus universel se fasse dans le but de l'interdire. J'en ai besoin. Pour rire, pour faire rire, pour me prouver qu'il y aura toujours pire que moi.

Petit Jésus, pardonne-moi.
Le dos des gens ; quel bel endroit pour s'arrêter et y parler parfois. Je sais ; pas fort... Pas fort le faire, alors que tout le monde sait que de se le faire faire est, vous me le pardonnerez, assez crissant merci. Mais quel beau petit plaisir interdit. Dans la vie, il en faut des interdits, sinon, on tournerait en rond, sans le savoir.
À bon escient et bien dosé, je me suis déjà fait dire par un descendant de Gandhi en personne que c'était pas si pire... Connaissant pas exactement la posologie, j'y vais toujours à peu près. Si vous êtes pas satisfait, vous me ferez signe. MAis juste pour être sûr, question d'avoir un back-up par écrit, je vous le demande bien poliement ; Petit Jésus, pardonne-moi.

Petit Jésus, pardonne-moi.
Tout ce que j'ai pu dire, faire ou penser à propos du Petit Jérémy... La surexposition, c'est comme la sauce dans la poutine ; trop c'est comme pas assez. Je l'aime bin le p'tit gars dans le fond. Y'a pas moins méchant. Pour vrai, celui-là, m'a essayer de le lâcher. Y mérite pas ça anyway. God Bless Lil' Jay !


Je suis pas en train de me négocier une place au Paradis... En fait, oui et non. Je n'ai jamais cru vraiment au Paradis en partant. Mais je me dis que tant qu'à pas être sûr, aussi bin m'assurer d'avoir le proprio de mon bord advenant le cas où ça existerait pour vrai. Je demande pas la suite présidentielle... Juste un petit loft chauffé éclairé à côté de celui d'Owen Hart et de Jim Morrison...

Pardonne-moi une dernière fois pis Take Care le P'tit

Scott