Petites réflexions à propos de tout et de rien sur comment vivre au 21ème siècle en dédramatisant autant que possible presque tout sans quoi la vie serait rapidement étiquettée comme éphémère à plusieurs niveaux

samedi, novembre 25, 2006

Bin oui, tu lui ressembles !

Je repensais à ça ce matin... Les personnes qu'on connait à peine et qui nous regarde quand on les rencontre parfois pour la première fois, et qui nous disent "Bin oui, tsé là le gars dans le film là... Tu lui ressembles !" ... C'est quoi les chances pour qu'elles aient raison? Parce que dans mon cas, ça n'a jamais été très flatteur les comparaisons... De Patrice L'Écuyer (euh... ... Qu'est-ce que cette personne avait fumé pour en venir à me dire que je ressemblais à Patrice L'Écuyer ?) à Tom Green (Come On ! Y'a les cheveux longs, les miens ont toujours été courts, y'a une barbichette, j'en ai pas... C'est quoi la ressemblance !??) en passant par Colin dans Watatatow (HEILLE ! y'en a d'autres personnes que nous 2 au Québec qui se rasent pas à tous les jours !!), j'en ai entendu des vertes et des pas mûres. La plus pire (comme dirait si bien Boom Desjardins) c'est quand mon chef de quart au Burger King en 2000 m'avait dit que je ressemblais au meilleur ami de Ferris Bueller ... Euh... Avez-vous bien vu la photo ?? On parle du gars avec le chandail des Red Wings de Detroit... BULLSHIT que je ressemble à ce gars-là ! Même déguisé en lui à l'halloween je lui ressemblerais pas ! Et tant qu'à y être ; regardez ces 4 gars-là un à côté de l'autre ; on s'entend sur le fait qu'ils n'ont ABSOLUMENT rien en commun. Donc comment MOI je pourrais ressembler aux 4 en même temps... Je sais que je suis pas un sex-symbol mais de là à me dire que je ressemble à l'ex de Drew Barrymore qui sort maintenant avec Émilie dans Watatatow en animant "L'Union fait la force" la fin de semaine entre 2 foxages de cours avec Ferris, y'a une SÉRIEUSE limite ! J'espère que cette mise au clair est justement claire !

vendredi, novembre 24, 2006

It should be only ONE Elvis...

AAAaahh !! Vendredi !! Pour les enseignants, le vendredi, c'est comme le premier du mois pour les BS ou encore le premier jour après les menstruations pour une femme : c'est une belle cerise sur le sundae, une belle récompense ! Beaucoup de gens pensent encore (à tort) que les enseignants sont des "pogneux" de beigne, des chiâleux et des pelleteux de nuage... À ces gens-là, je réponds très poliement : Vachier ! Vachier parce que ma job est pas moins fatigante que la tienne. Vachier parce que l'argent qui vient avec ma job est probablement inférieure à celle que tu fais pour le même niveau d'éducation. Vachier parce que ce que je fais, tu serais pas capable de le faire pendant une demi-heure sans te mettre à vouloir tout détruire ou en étriper 4 ou 5... Vachier parce que de toute façon, j'aime ma job et si t'es assez cave et assez lousse dans ton horaire pour trouver le temps de cracher sur ma job, c'est peut-être parce que c'est toi qui a une job de pogne-beigne.
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Trève de délire et de réglèments de compte vulgairement étalés sur la place publique, je vous dit tout ça pour en venir au fait que MON vendredi de cette semaine, je l'ai mérité et je vais essayer de lui rendre grâce à sa juste valeur. Premièrement parce que lundi a commencé avec une journée de planif consacrée à la remise des bulletins de mes élèves. Très sain de voir à quel point certains parents se contrecrissent de leur enfant en ne prenant même pas la peine de se déplacer pour un quart d'heure, question de voir où en est rendu sa progéniture dans la vie... Par chance, il existe toujours quelques braves parents prêts à tout pour venir prendre des nouvelles de leur marmaille, quitte à en payer le prix et à vomir dans la poubelle du prof pendant près de 3 minutes après avoir hérité d'une gastro errante dans les corridors de l'école ! Ajoutez à cette belle journée non-payée un déménagement de 10h30 le soir à 1h30 le matin, et vous obtiendrez un gars déjà passablement amoché... un mardi matin ! Mercredi, j'ai assisté à la plus belle crise de ma jeune carrière d'enseignant, gracieusté d'une élève experte en cochonnage de tableau, roulage par terre et peinturage de mobilier... Jeudi tranquille. Et vendredi, suppléance dans une classe où 2 élèves suspendus revenaient en même temps. Ah oui ! J'oubliais de préciser... Classe de première année ! Mais ce ne fut pas ces 2 élèves qui retinrent mon attention mais plutôt JOHNNY (probablement en l'honneur du célèbre Johnny Cage (pas CASH là, CAGE, le gars dans Mortal Kombat) et ELVIS (un jeune pseudo-mexicain) qui échangèrent quelques bons coups à la fin de la journée ! ........................ Et pour ajouter à mon bonheur, qui c'est qui est pas chez nous quand j'arrive ??? Le poseur de porte (oui oui, celui-là même qui avait commencé sa job 3 MOIS AUPARAVANT), prêt à terminer sa besogne en changeant notre serrure (et qui finalement, à part laisser la porte ouverte pendant 25 minutes question de refroidir l'appart au complet, décide de remettre la vieille serrure parce que la nouvelle ne fonctionne pas bien....
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BREF, ce soir, y'a rien de confirmé... y'a même rien dans l'air de prévu... Mais deux choses sont claires :
  1. Dérangez-moi pas si j'ai le goût d'être déplaisant ce soir !
  2. Elvis... C'MON c'est le nom du plus grand chanteur de Rock'n Roll de tous les temps... POURQUOI des gens s'obstinent-ils à lui VOLER son âme en donnant son nom à leur enfant ?? C'est comme appeller son enfant Jesus ! Ou FonZy !! Donnez un break et une chance à votre enfant de réussir dans la vie !

vendredi, novembre 17, 2006

Le Cinquantième !!! WORST LOGO EVER

Quoi de plus légitime pour un amateur invétéré de hockey comme moi que d'utiliser son sport de prédilection pour souligner comme il se doit son 50ème message de blogueur amateur ? En effet, je me promenais allègrement sur Internet à la recherche d'un peu n'importe quoi qui pourrait susciter mon intérêt et inspirer mon petit côté sarcastique quand soudain, Ô mon Dieu, je suis tombé sur ce délicieux logo des défunts Tigers d'Hamilton de la Ligue Nationale de Hockey. "Premièrement", quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre qu'il y ait déjà eu à Hamilton un club de la NHL ! Mais il vous faut immédiatement savoir que c'était dans les années '20 et qu'il est à ce moment très normal d'en avoir jamais entendu parler, à moins d'être un vieux cibouare de fan fou possédant une mémoire d'éléphant... Le "deuxièmement" est beaucoup plus intéressant : LE LOGO de cette équipe est tout simplement AFFREUX !! L'avez-vous vu et analysé bien comme il faut ? Qu'est-il supposé représenter exactement ? Un tigre de profil ? Un tigre défiguré survivant de la WWI 1914-18 ? Le résultat d'un concours de dessin amateur ouvert à tous les enfants des écoles d'Hamilton âgés entre 4 et 6 ans ? Une simple tache de café ? La qualité de vie était-elle à ce point misérable à l'époque qu'il était impossible, même pour une équipe de sport professionnel, de se payer les services d'un dessinateur compétent pour la conception du logo du club ? Parce qu'on s'entend sur plusieurs choses en regardant cette "oeuvre d'art" : si elle existait encore aujourd'hui, les revenus provenant des produits dérivés de cette équipe seraient atrocement peu élevés... ou au contraire, extrêmement solides, parce que très populaire dans la communauté grunge et underground... Imaginez un instant nos Canadiens en train d'affronter la bande à Jaromir Jagr et leur chandails orange et noir avec cette face de tigre au centre de la glace...
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Bref, autre époque, autres moeurs... Pas surprenant qu'il était presquemment défendu à une femme de jouir à l'époque ou à un enfant de péter en faisant du bruit. Pas difficile à croire non plus que la fréquentation de l'église était une chose commune et une activité à la mode pendant que, en même temps, Al Capone pouvait tuer entre 4 et 5 personnes par semaine sans avoir vraiment peur de finir en prison ; si un tel logo avait sa raison d'être à l'époque, plus rien concernant les années '20 ne me surprendra à l'avenir... Dieu merci, les sphères du monde des affaires se sont spécialisées petit à petit depuis et nous pouvons maintenant faire affaire avec de véritables professionnels du monde du graphisme et ainsi bénéficier de leur immense talent, comme c'est le cas par exemple de l' Institudo de Estudos Orientais ou du Arlington Pediatric Center... Payez-vous le bonheur de vérifier par vous-mêmes toute la subtilité de leur beau logo respectif... Un Centre PÉDIATRIQUE avec un tel logo... On aura tout vu !
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Amateurs de hockey, payez-vous ensuite une visite sur ce site... Un brin d'histoire, ça a jamais tué personne !

jeudi, novembre 16, 2006

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Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, avant de me coucher, j'ai eu un flash et j'ai repensé à l'émission "Dinosaurs", populaire au début des années '90... Ai-je besoin de vous faire un dessin ou en y repensant vous aussi, vous réalisez 15 ans plus tard avec quoi et dans quel état était écrit cette émission ? IL DEVAIT SE FUMER BEAUCOUP DE DROGUE SUR CE PLATEAU !! La rumeur veut, soit dit en passant, que c'était la grand-mère (celle au centre sur la photo) qui fumait le plus, loin devant tous les autres ! Ça me semble aujourd'hui tellement évident... Faudrait se retaper la série au complet un de ces 4, back to back avec celles de ALF... Ça serait... IN-CRO-YA-BLE !

Louis

SHERBROOKE, QC : VILLE DU ROCK
Capitale : LOUIS LUNCHEONETTE Population : 3
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Bienvenue à Sherbrooke, ville du Rock ! Si vous avez l'intention prochainement de vous payez une petite visite dans les Cantons-de-l'Est mais que votre emploi du temps trop chargé vous empêche de planifier à l'avance quelle aventure gastronomique estrienne digne de mention mérite le détour et un investissement de votre part, arrêtez sur-le-champ de chercher de midi à quatorze heure ; les incontournables Louis Luncheonette sauront combler toutes vos attentes !
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À Sherbrooke, il s'agit en fait de la chaîne de restauration locale et abordable la plus populaire et ce, LOIN devant toutes les autres. N'importe quel natif de la ville du rock serait prêt (ou presque) à vendre sa mère si cela pouvait lui assurer, sur son lit de mort, de pouvoir goûter une dernière fois au Maxi Louis extra sauce, à la bonne grosse poutine sans gras ou encore au légendaire smoke-meat & pickle de chez Louis. Ce n'est pas pour rien que, entre l'ouverture du premier et du troisième restaurant Louis, la population de Sherbrooke a enregistré une hausse de 540% concernant les nouveaux-nés se faisant baptiser Louis. Les pommes de terre (achetées à un cultivateur de la région) y sont épluchées sur place quotidiennement, le staff y est sensiblement toujours le même et est toujours bien sappé, les portions sont généreuses et personnalisées au besoin et servies dans des vraies assiettes et des vraies ustensiles ; bref, voilà seulement quelques unes des raisons qui font des 3 Louis Luncheonette de la rue King à Sherbrooke des temples où il fait bon s'y remplir la panse.
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Le problème à Sherbrooke actuellement, c'est les autres restos ! Le plus sérieusement du monde, je crois qu'il doit y en avoir 1 pour chaque tranche de 30 habitants !! C'est incroyable ! Il y en a beaucoup trop. Chaque semaine, il doit y en avoir 2 qui ouvrent puis 1 qui ferme ! Ils s'échangent les locaux mais pas la clientèle ; le Sherbrookois moyen a de la difficulté à aller 2 fois par semaine au Subway, pour vous donner un exemple... Or, des Subways, il doit justement y en avoir 13 ou 14 !!! D'autres restos, moins connus, crèvent tout simplement de faim, parce qu'il n'y a tout simplement pas de marché pour eux à Sherbrooke... Des bons restos à Sherbrooke, ça existe, mais ce n'est pas nécessairement populaire ! Le Beni Won Ton et le Buffet des Continents doivent à mon avis se splitter à 2 25% du chiffre d'affaires de la totalité des restaurants de la ville au grand complet. Ça vous donne une idée...
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Mais finalement, pour en revenir au Louis, c'est ni plus ni moins l'endroit qui m'a un peu amené sans le savoir vers la vie adulte, en me permettant d'y tenir mes premiers dîners "d'affaires" au secondaire. 1 fois aux 2 semaines environ, on s'y retrouvait, avec une partie de notre argent gagnée grâce à notre run de Tribune, et on parlait de tout et de rien (surtout de rien en fait). On s'y sentait comme chez nous et on y a acquis un certain sentiment de loyauté. Au sommet du deuxième étage de l'établissement, après avoir récupéré notre GROSSE c*liss de poutine au comptoir après que le cook ait crié "Nuuuuuméro 243 s'il-vous-plaît", on s'installait et on dégustait. Et ne soyez pas inquiets ; même si nous étions déjà passablement maganés par l'acné à cette époque de nos vies, il nous était impensable de laisser quoique ce soit dans le fond de notre assiette en céramique, quitte à la licher pour savourer la sauce jusqu'à la dernière goutte. Et, si par IRRESPECT, un individu ne terminait pas son assiette, il y avait aussitôt 3 ou 4 vautours prêts à tout pour manger la dernière frite ou le dernier pickle !
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Ce que je veux vous faire comprendre est fort simple : si un jour, à cause de la concurrence qui grandit de jour en jour dans un marché déjà saturé depuis trop longtemps, mes Louis doivent envisager ne serait-ce qu'un seul petit instant de mettre la clé dans la porte pour toujours, je serai à ce moment le premier guerrier à monter au Front et à ériger une barricade afin de revendiquer mon droit à la restauration rapide de qualité, un hot-dog steamé ketchup-moutarde d'une main et une poutine take-out dans l'autre ! Longue vie à LOUIS !

dimanche, novembre 12, 2006

ALF


Notre cerveau est une bien étrange machine... En effet, comment expliquer qu'en ce moment, si je devais choisir entre passer ma soirée en tête-à-tête avec Daniela Hantuchova et sa paire de jambes de 4 pieds ou acheter les DVD de la saison I de ALF et les écouter en rafale toute la nuit, je choisirais fort probablement la deuxième option ? ALF a longtemps été mon meilleur ami. Il était celui avec qui je voulais tout faire et avec qui je m'imaginais partir en appartement. Imaginez-vous ne serait-ce qu'une seconde le degré de plaisir qu'il y aurait à avoir avec un colocataire comme ALF ? Et tant qu'à être dans les confessions, je l'avoue ; j'ai déjà et possiblement encore, inconsciemment, eu l'intention de me faire tattouer ALF quelque part sur le coprs. Soyons réalistes ; combien d'échelons seraient instantanément gravis dans l'échelle du R-E-S-P-E-C-T avec un tattou de la sorte !? J'estime cette réponse à plus d'une dizaine... On rit, on rit, mais pas tant que ça ; ALF était LA solution à l'époque. Ça allait mal à l'école ? Who cares ? ALF joue ce soir au 4. Je me suis planté en bicyclette et je saigne abondamment ? What about ? J'ai enregistré ALF hier et je peux le réécouter 1000 fois si je le veux.
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En terminant, je vous pose la question : PRISE 2, le canal supposément spécialisé dans les reprises de nos émissions préférées... Qu'attend-t-il exactement pour mettre ALF en continu dans sa case horaire ? Pourquoi s'acharne-t-il à nous casser les oreilles avec Judith Létourneau et Claude Jobin ? CE QU'ON VEUT EST SIMPLE : UN MOT, TROIS LETTRES :
A-L-F !

Le Survivant

Parlons-nous des vraies affaires...
Depuis fort longtemps, la survie n'était pour moi qu'un mot de la même famille que le nom du groupe qui chantait la chanson-thème de Rocky III, Eye of the tiger, Survivor... Depuis samedi, c'est autre chose...
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Je suis bénévole depuis peu pour Leucan. À date, je n'ai pas fait grand chose, si ce n'est que de rendre visite aux enfants pendant leur traitement à l'hôpital il y a 2 semaines. Avec mon merveilleux horaire IKEA de prof, je fais ce que je peux avec ce qu'on me donne... Bref, pour vous mettre en contexte, Leucan, c'est un organisme qui me tient à coeur depuis que j'ai enseigné à un élève en 2003 qui était atteint de leucémie, en maternelle. Dès le premier jour d'école, Jean-Michel m'a adopté et même s'il n'a pas pu venir à l'école régulièrement avant le mois de janvier à cause de ses traitements, je gardais contact avec lui par Internet et j'allais le voir à l'occasion chez lui. Quand il a reçu son dernier traitement, en novembre 2003 (si ma mémoire est exacte), sa famille avait organisé un match de hockey amical et m'avait invité (moi qui pourtant patine sérieusement comme un sévère cul) et le "p'tit verrat" m'a fait braillé sur la patinoire ce soir-là en chantant au début de la partie et en comptant un but avec l'aide de tous ses fans. Heureusement pour ma virilité, je portais une grille et tout le monde n'y a vu que du feu ! Finalement, tout ça pour dire que c'était quelque chose et que lorsque je parlais avec cet enfant, j'avais parfois l'impression de parler à quelqu'un de mon âge tellement il était mature. J'ai gardé contact avec lui et sa famille pendant quelques temps puis dernièrement, on s'était un peu perdu de vue.
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En fin de semaine, Leucan "roulait" les cennes noires récoltées le soir de l'halloween par les élèves de 54 écoles de l'Estrie. Je tenais à aller y faire un tour, question de donner un coup de main, en roulant moi-même une couple de rouleaux. Et à ma grande surprise, Jean-Michel et sa famille étaient là. Évidemment, j'ai passé mon après-midi avec eux, renouant un peu depuis le temps. Jean-Michel se souvenait très bien de moi, à mon grand bonheur ! Il est maintenant en 3ème année, a grandi et est pas mal moins gêné qu'à l'époque, quand il avait 5 ans et qu'il ne savait ni écrire ni lire ou presque. Il me jasait ça comme si on se connaissait depuis toujours et me racontait pas mal tout ce qu'il avait fait depuis notre dernière rencontre. Et encore une fois, il a bien failli me faire pleurer (mais évidemment, étant un homme, je ne pleure pas en public parce que ça ne fait pas très viril... Hahaha) en me racontant comment il était parvenu tout dernièrement à assister au concert privé de Nicola Ciconne, un de ses sinon son chanteur préféré et comment la chanson "Le Survivant" lui avait été dédiée ce soir-là. Ça m'a fait du bien de le voir sourire, de le sentir en forme et de l'écouter parler de ses nouveaux problèmes de cour d'école et de petites filles, plutôt que de l'écouter me raconter son dernier traitement... Ça m'a fait du bien de rouler des cennes noires pendant 2 heures en ayant la certitude d'être à ce moment-là à l'endroit de Sherbrooke où le niveau de bonne humeur, de sincérité et de reconnaissance étaient les plus élevés.
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Je ne sais pas trop finalement pourquoi j'ai besoin de parler de ça ici avec du monde qui ne me connaisse peut-être même pas, mais je tenais à le faire quand même, afin de ne pas être la seule personne à remettre en question sa définition du mot survivant...
à Jean-Michel

jeudi, novembre 09, 2006

Le Père Noweeeel

Et oui ! Déjà le 9 novembre... On approche dangereusement de la date fatidique du 2ème samedi du mois de novembre... Qui dit 2ème samedi du mois de novembre dit arrivée des 327 Père Noël dans tous les centres commerciaux de la province !! Why not ? 7 semaines à l'avance ! Ça me semble évident comme besoin. Et en plus, ça arrive juste à temps pour donner une bonne raison à tous les beaux vainqueurs qui ont déjà installé leur 34000 lumières d'extérieur de commencer à les allumer à 16h30 chaque soir ! Ne reste plus qu'à attendre impatiemment la première bordée de neige de six pieds de hauteur pour se mettre complètement dans l'ambiance du temps des fêtes ! Je n'ai pas encore réussi à faire partir complètement mes tattous temporaires de l'Halloween que déjà il me faut prévoir où je mettrai ceux de Noël ! AAAaah ! Le temps des fêtes ! Dieu merci, cette année encore, personne n'essaie de nous faire surconsommer plus que l'année dernière ! La tendance actuelle est plutôt tourner vers les vraies valeurs et la famille ; en effet, il est maintenant possible de se procurer chez RONA la famille de bonshommes de neige soufflée à l'air chaud pour seulement 349,99$ pour l'ensemble de 4 ! Quelle fière allure votre bel investissement aura sur votre pelouse encore verte quand vos voisins installeront leur abri-tempo en fin de semaine ! Tout le voisinage sera rouge de jalousie ! Bravo à chacun des beaux et grands champions à thème de la province de Québec ! Nous sommes fiers de partager avec vous ce bel héritage et ces belles traditions !

mercredi, novembre 08, 2006

Le 5 novembre

5 novembre 2431, cours d'histoire au secondaire...
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Depuis maintenant 425 ans aujourd'hui chers étudiants, le 5 novembre est une fête mondialement connue sous le nom de "Chill Day" ou "le Jour de la Chill". Les origines de cette fête demeurent quelque peu nébuleuses, mais une version a survécu à l'épreuve du temps et est maintenant racontée de génération en génération. Nous ne pouvons en garantir l'authenticité mais force est d'avouer qu'elle a du sens. Voici... Il semblerait en effet que le 5 novembre 2006, le Premier Ministre de la Chine de l'époque ait tenu une réunion secrète au sommet du Mont Pinäak avec 2 de ses contemporains soient un sage professeur à la retraite et un homme possédant le don de faire subir à son corps tous les excès illimités inimaginables, sans jamais l'endommager autrement qu'en perdant un jour sa vésicule biliaire dans un accident de catamaran. Bref, plusieurs confidences auraient été partagées au sommet du Mont, un rendez-vous aurait été oublié de même qu'un porte-feuille... Les 3 acolytes auraient reçu ce soir-là des mains de Dieu en personne les dons de voir dans le noir, de fraterniser avec les animaux sauvages et de remplir à l'infini un sac de pistaches gigantesque. Peu après cette rencontre spirituelle, le Premier Ministre, le prof et l'Invincible auraient décidé d'un commun accord, et ce, à la fin de la 2350ème représentation d'une célèbre pièce de théâtre, de se procurer un livre sur la restauration rapide et les enfants-adultes qui y travaillent et de le conserver dans un congélateur, pour que par la suite, et ce annuellement, ils puissent ravoir accès facilement au bonheur que leur avait procuré ce coucher de soleil du mois de novembre 2006... Ils savaient qu'en agissant ainsi, ils pourraient bénéficier à long terme des bienfaits de l'encyclopédie et des connaissances qui en émergent une fois sortie du congélateur.
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Depuis, chaque 5 novembre que le Bon Dieu amène est désormais réservé au chillage ; aucune personne n'a le droit de travailler ce jour-là. Tout le monde a le devoir de n'avoir aucun autre devoir que celui de sourire et d'aimer vivre. Et tout est bien qui finit bien ...

On peut tu prendre nos crayons feutres ?

Combien de fois en une semaine un enseignant au primaire se fait-il poser cette question-là ? Avez-vous seulement une petite idée de l'engouement créé par ces crayons lorsque vient le temps de dessiner pour un enfant ? On dirait qu'ils accordent autant d'importance à la possibilité de les utiliser qu'à celle de respirer pour continuer de vivre. Comme si la Terre menaçait d'arrêter de tourner chaque fois qu'une consigne interdit d'employer ces damnés crayons feutres. Qui suis-je pour avoir à prendre chaque fois cette décision cruciale qui, par ricochet, fait varier instantanément à la hausse ou à la baisse ma cote de popularité ? Qu'est-ce que ces crousses de crayons-là ont de si spécial pour qu'un enfant soit prêt à manger sa propre morve pour utiliser ceux de son voisin de classe qui sentent la menthe et le chocolat ? Comment se fait-il qu'une fois à l'âge adulte, tout le monde se crisse bien d'en avoir dans son étui et d'avoir à choisir entre cette race et ses cousins de bois et de cire pour dessiner ? Comment se fait-il point à la ligne qu'une fois à l'âge adulte, tout le monde se crisse tout court de dessiner ?? Les crayons feutres seraient-ils la pièce maîtresse de l'enfance ? Devrions-nous nous baigner dans une fontaine de feutre pour demeurer éternellement jeunes ?
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Je dis OUI aux crayons feutres et je me dépêche de les rajouter sur ma liste de Noël de cette année, juste en-dessous des élastiques et des tites autos.